Contrôles de connaissances "PTM"

CONTRÔLES DE CONNAISSANCES

La correction des contrôles de connaissances EVC-PAE en gériatrie pour la formation PRET ET TROIS MOIS (PTM) est disponible dans la page suivante. Elle est présentée sous forme de questions/réponses et sous forme de liste déroulante. Cette correction type est destinée à vous permettre de vous entraîner et de vous préparer efficacement à votre examen EVC-PAE . Il est recommandé de revenir régulièrement sur ces questions avant votre examen pour consolider vos connaissances.

CONTRÔLES DE CONNAISSANCES 

 Toutes les corrections sont dans la suite de la page: Bonne révision 

  • Correction : Contrôle de connaissance N°1 " La Confusion Aigue"
  • Correction : Contrôle de connaissance N°2 " La chute du sujet âgé
  • Correction : Contrôle de connaissance N°3 " Les démences et la maladie d'alzheimer "
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 4 " La dénutrition du sujet âgé "
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 5 " L'épilepsie du sujet âgé"
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 6 " Les AVC du sujet âgé "
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 7 " L'EGS du sujet âgé "
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 8 " Aides sociales du sujet âgé"
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 9 " Soins Palliatifs et Covid 19 "
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 10 "Infections urinaires S - âgé"
  • Correction : Contrôle de connaissance N° 11"Pneumopathie d'inhalation Grippe et PAC du sujet âgé"
  • Correction : Contrôle de connaissance N°12" Aides juridiques, sauvegarde justice, curatelle, tutelle "
  •  Correction : Contrôle de connaissance N°13" Anticoagulants Oraux (AVK-AOD) du sujet âgé
  • Correction : Contrôle de connaissance N°15" Diabète type 2 sujet âgé 

La correction des contrôles de connaissances

Correction : Contrôle de connaissance N°1 " La Confusion Aigue" 

1. Comment se définissent le syndrome confusionnel ?

Réponse :

Le syndrome confusionnel est un trouble soudain, fluctuant et en général réversible de la fonction cognitive. Il est caractérisé par une incapacité à prêter attention, une désorientation, une incapacité à penser clairement, et des fluctuations du niveau de vigilance (conscience).

2. Quel est l'approche diagnostic de la confusion aigue ?  

Réponse :

Les principaux symptômes à rechercher en cas de changement rapide du comportement habituel ou d'inversion récente du rythme nycthéméral (veille-sommeil)

1. Perturbation de la conscience de soi et de son environnement

  • Trouble de l'attention
  • Troubles cognitifs
  • Troubles de la vigilance
  • Troubles psychiatrique

2. Caractéristiques des symptômes

  • Début brutal ou rapidement progressif
  • Fluctuation des signes sur 24 heures avec recrudescence vespérale

3. Quels sont les principaux facteurs prédisposants du syndrome confusionnel ? 

Réponse

Les principaux facteurs prédisposants du syndrome confusionnel sont :

  1. Démence avérée ou troubles cognitifs chroniques sous-jacents
  2. Immobilisation, aggravée par une contention physique
  3. Déficit sensoriel (visuel ou auditif)
  4. Existence de comorbidités multiples
  5. Dénutrition
  6. Polymédication
  7. Antécédents de confusion, notamment postopératoire
  8. Troubles de l'humeur, en particulier les états dépressifs

4.Quels sont les principaux facteurs déclenchants de la confusion aigue ? 

Réponse

Les principaux facteurs déclenchants du syndrome confusionnel sont :

  1. Infectieux (infection urinaire, pulmonaire, etc.)
  2. Médicamenteux (dont le sevrage en benzodiazépine)
  3. Cardiovasculaires (par exemple, syndrome coronarien)
  4. Neurologiques (accident vasculaire cérébral, hématome sous-dural, épilepsie, etc.)
  5. Métaboliques et endocriniennes (déshydratation, hypoxie, etc.)
  6. Psychiatriques (dépression, stress, deuil, etc.)
  7. Toxiques (alcool, monoxyde de carbone, etc.)
  8. Généraux (chirurgie, anesthésie générale, sub-occlusion, fièvre, contention, privation sensorielle, etc.)

5.Quels sont les critères diagnostiques cliniques DSM-V de la confusion aigue ?

Réponse :

Les critères diagnostiques cliniques DSM-5 de la confusion aigue sont :

1. Perturbation de l'attention et de la conscience

2. Installation rapide sur un temps court des symptômes

3. Existence d'une autre perturbation cognitive

4. Non expliquée par un trouble neurocognitif préexistant

5. La symptomatologie est la conséquence directe d'une autre affection médicale,

6.Quel est le diagnostic différentiel du syndrome confusionnel ? 

Réponse : 

Le diagnostic différentiel du syndrome confusionnel chez le sujet âgé est :

1. Syndrome démentiel

  • Les trois principaux éléments de différenciation sont :
  • Le mode d'installation, aigu dans le syndrome confusionnel, progressif dans le syndrome démentiel.
  • La fluctuation d'un jour à l'autre ou au cours d'une même journée, caractéristique de la confusion, absente dans le syndrome démentiel (sauf exception).

La réversibilité du syndrome confusionnel, l'irréversibilité du syndrome démentiel.

Toutefois, une confusion peut inaugurer une démence ou se surajouter à son évolution

                                     Confusion                                                Démence

Installation                     Aiguë                                                     Progressive

Fluctuation                    Caractéristique                                      Absente

Evolution                       Réversible                                               Irréversible

Lésions cérébrales       Absentes                                                 Présentes


2.Aphasie de Wernicke:

Les nombreuses paraphasies, le jargon, les troubles massifs de la compréhension, peuvent aider à discriminer (les paraphasies sont rares au cours des confusions), mais le diagnostic est parfois difficile, surtout quand il est rétrospectif.

3.Troubles psychiatriques aigus:

Notamment l'accès psychotique aigu (bouffée délirante).Le délire est au tout premier plan. L'attention, le langage et l'orientation sont préservés.

4.Hallucinations visuelles isolées

Comme dans le syndrome de Charles Bonnet (baisse de l'acuité visuelle chez le sujet âge)

7.Quelles sont les indications secondaires de l'hospitalisation ? 

Réponse : 

Les indications secondaires de l'hospitalisation d'un syndrome confusionnel sont :

  1. Les premières mesures diagnostiques et thérapeutiques mises en œuvre sur le lieu de vie (EHPAD ou domicile) se sont avérées inefficaces
  2. Le patient ne s'hydrate et/ou ne s'alimente plus suffisamment
  3. L'entourage professionnel et/ou familial ne permet plus de garantir la qualité des soins

8.Quelles sont les indications de l'hospitalisation en urgences ? 

Réponse: 

Les indications de l'hospitalisation du syndrome confusionnel :

  1. État clinique menaçant le pronostic vital ou fonctionnel
  2. Dangerosité du patient pour lui-même ou son entourage
  3. Difficulté ou impossibilité à réaliser en ambulatoire les examens complémentaires nécessaires
  4. Surveillance médicalisée pluriquotidienne nécessaire suite à l'arrêt d'un traitement potentiellement responsable de confusion

9. Quelles sont les mesures non médicamenteuses et le choix de la classe thérapeutique ? 

Réponse :

B)- Les mesures non médicamenteuses :

  • En premier lieu, traitement des facteurs précipitants ou déclenchants.
  • Débuter par des mesures non médicamenteuses à compléter par un traitement médicamenteux si ces mesures sont insuffisantes.

1. Favoriser l'apaisement :

  • Accueil dans un lieu approprié et adapté pour éviter le risque de fugue
  • Attitude du personnel soignant favorisant l'apaisement
  • Éviter l'obscurité totale durant la nuit
  • Ne pas utiliser une contention physique en première intention

2. Préserver la communication :

  • Prêter attention aux messages non verbaux (mimiques, gestes, etc.)
  • Maintenir le plus possible les appareils auditifs et visuels

3. Éviter l'isolement :

  • Ne retirer systématiquement ni les lunettes, ni les appareils auditifs
  • Ne pas systématiquement maintenir le patient alité et si possible favoriser la mobilisation physique

4. Plus spécifiquement aux urgences :

  • Favoriser la présence de la famille et/ou de l'entourage proche
  • Évaluer le bénéfice/risque de tous les actes invasifs
  • Préférer la pose d'un cathéter veineux obturé à une perfusion « garde-veine »
  • Si suspicion d'une rétention urinaire : si possible confirmer le diagnostic d'un globe vésical au lit du patient à l'aide d'un échographe vésical portable

B)- Le choix de la classe thérapeutique de la confusion aigue  :

  1. En cas d'agitation sévère avec anxiété prédominante : benzodiazépine à pic d'action rapide et à demi-vie courte
  2. En cas d'agitation sévère associée à des troubles productifs (hallucinations, délire) : neuroleptique adapté au profil du patient

10.Quelle sont les indications de la tomodensitométrie (TDM) cérébrale ? ? 

Réponse : 

La tomodensitométrie cérébrale "TDM"  ne doit pas être pratiquée de façon systématique. Elle est recommandée ou indiquée en cas de :

  • Signes de localisation neurologique
  • Suspicion d'hémorragie méningée
  • Traumatisme crânien même mineur

Correction : Contrôle de connaissance N°2 " La  chute du sujet âgé"

1.Quelles sont les principales causes de chute chez les personnes âgées ? 

Réponse:

 Les principales causes de chute chez les personnes âgées sont :

1. Etiologies cardiovasculaires :
- Bloc auriculo-ventriculaire " BAV "
- Trouble du rythme supraventriculaire
- Hypotension orthostatique +++
- Rétrécissement aortique serré
- Syncope vagale

2. Etiologies neurologiques :


- AVC (accident vasculaire cérébral constitué) – AIT
- Crise convulsive

3. Etiologies métaboliques :

- Hypoglycémie
- Hyponatrémie
- Hypercalcémie
- Alcool (intoxication aiguë)

4. Iatrogénie :


- Sulfamides hypoglycémiants (antidiabétique oral)
- Bêtabloquant
- Diurétiques
- Psychotropes : neuroleptique, benzodiazépine

2.Quels sont les facteurs de risque de chute chez les personnes âgées ? 

Réponse :

Les facteurs prédictifs d'une nouvelle chute sont :

A)- Facteurs prédictifs de récidive :
- Chute dans les 3 derniers mois
- Chutes antérieures ≥ 2
- Temps de séjour au sol > 1 h
- Trouble de l'équilibre et de la marche


B)-Facteurs de risque de chutes :
Validée par le Collège le 26 novembre 2020 ++++

‒ âge 80 ans et plus ;

 ‒ sexe féminin ; 

‒ antécédent de chutes (le risque de récidive de chute est augmenté si une chute est survenue dans les 6 derniers mois) ;

 ‒ antécédent de fractures traumatiques, d'insuffisance osseuse ; 

‒ douleur (court-circuitant l'information proprioceptive) ; 

‒ polymédication ; 

‒ psychotropes, diurétiques, antiarythmie ; 

‒ trouble de la marche ou de l'équilibre ;

 ‒ diminution de la force ou de la puissance musculaire des membres inférieurs ; 

‒ IMC inférieur à 21 kg.m-2 ou supérieur à 30 kg.m-2 ; 

‒ hypotension orthostatique ; 

‒ arthrose du rachis et des membres inférieurs ; 

‒ déformations des pieds, présence de kératoses douloureuses ; 

‒ troubles de l'appareil locomoteur ; 

‒ troubles de la sensibilité des pieds ;

 ‒ baisse d'acuité visuelle ;

 ‒ syndrome dépressif ; 

‒ déclin cognitif ; 

‒ sarcopénie (diminution de la masse musculaire puis de la force musculaire et des performances physiques). 

Il est recommandé de rechercher les facteurs prédisposant à une chute dès l'âge de 60 ans

3.Quelles sont les bonnes pratiques de prévention des chutes chez les personnes âgées ? 

Réponse : 

  • L'exercice régulier pour améliorer la force musculaire et l'équilibre,
  • L'évaluation et la gestion des troubles de la vision et de l'audition,
  • L'optimisation des médicaments,
  • La modification de l'environnement pour réduire les risques,
  • La sensibilisation aux facteurs de risque de chute,
  • L'utilisation de dispositifs d'aide à la mobilité si nécessaire,
  • Le suivi régulier de la santé et du bien-être des personnes âgées.

4. Quels sont les principaux traitements médicamenteux susceptibles d'influencer le risque de chute chez les personnes âgées ? 

Réponse : 

  • Les sédatifs
  • Les hypnotiques
  • Les antipsychotiques
  • Les antidépresseurs et les
  • Les diurétiques
  • Les bétabloquants
  • Les antihypertenseurs

5. Quelles sont les Conséquences de la chute ? 

Réponse: 

Les Conséquences de la chute sont :

  • Traumatismes physiques modérés à sévères
  • Impossibilité de se relever du sol et ses conséquences (rhabdomyolyse, hypothermie, escarres, pneumopathies d'inhalation, déshydratation)
  • Syndrome post-chute

6. Quelles sont les pathologies responsables de la chute ? 

Réponse : 

Signes de maladie aiguë responsable de la chute 

- Troubles du rythme/conduction, 

- Accidents vasculaires cérébraux,

- Ansuffisance cardiaque, 

- Anfarctus du myocarde,

-  Maladies infectieuses, 

- Hypoglycémie chez les patients diabétiques)

7. Quelles sont les examens complémentaires recommandés à la recherche de signes de gravité de la chute ?

Réponse :

        En fonction des signes d'appel :

  • Radiographies osseuses si suspicion de fracture
  • Dosage des CPK et de la créatinine sérique si séjour
  • Au sol > 1 heure
  • ECG si malaise et/ou per te de connaissance
  • Glycémie si la personne est diabétique

             Ne pas faire une imagerie cérébrale en dehors d'une indication précise reposant sur les données de l'examen clinique.

8.définir le Caractère répétitif de la chute chez le sujet âgé ?   

Réponse : 

Signe de gravité particulièrement en cas :

  • D'augmentation récente de la fréquence des chutes
  • D'association de plus de 3 facteurs de risque de chute
  • De troubles de l'équilibre ou de la marche

9. Quels sont les éléments à prendre en compte pour aménager un environnement sécuritaire afin de réduire le risque de chute chez le sujet âgé ? 

Réponse : 

  • La suppression des obstacles,
  • La réduction des risques de glissade,
  • L'amélioration de l'éclairage,
  • L'installation de rampes et de poignées de soutien,
  • L'utilisation de tapis antidérapants,
  • L'élimination des fils et des câbles qui risquent de trébucher,
  • La création d'un espace de vie ergonomique et bien organisé.

10.Quelles sont les interventions non pharmacologiques recommandées pour réduire le risque de chute ? 

Réponse :

  • L'exercice régulier pour améliorer la force musculaire et l'équilibre,
  • La modification de l'environnement pour réduire les risques,
  • L'utilisation de dispositifs d'aide à la mobilité si nécessaire chaussures antichute et déambulateur et cannes ….
  • L'éducation et la sensibilisation aux facteurs de risque de chute,
  • Le suivi régulier de la santé et du bien-être des personnes âgées.


Correction : Contrôle de connaissance N°3 " Les démences et la maladie d'alzheimer "

1.Citez les 3 démences neurodégénératives les plus fréquentes ? 

Réponse:  

Les 3 démences neurodégénératives les plus fréquentes sont: 

  1. La maladie d'alzheimer 
  2. La maladie à corps de lewy -
  3. La démence lobaire fronto-temporale

2. Quelles sont les démences neurodégénératives associées à un syndrome parkinsonien ?

Les démences neurodégénératives associées à un syndrome parkinsonien sont : 

- La maladie de parkinson

 - La paralysie supranucléaire progressive 

- La dégénérescence corticobasale

 - La maladie (chorée)de Huntington 

 - L'aphasie multisystématisée

-  La maladie à corps de lewy


3.Quelle est la définition d'une démence mixte ?

L'association d'une démence dégénérative et d'une démence secondaire : Maladie d'alzheimer et démence vasculaire


4. Citez les démences secondaires ? 

Les démences secondaires sont : 

  1. Les démences vasculaires : multi infarctus,multi lacunaires,angiographie amyloide....
  2.  Les démences liées aux agents transmissibles: syphilis, VIH,maladie de lyme , creutzfeldt- jacob 
  3. Les démences liées aux toxiques et facteurs métabolique : hypothyroïdie, carence en vitamines B9 B12, intoxication alcoolique korsakoff,où au monoxyde de carbone. 
  4.  Les autres démences :hématome sous durale chronique, cause tumorale, hydrocéphalie à pression normale .

5.Citez sans les décrire les troubles psycho-comportementaux pouvant survenir au cours d'une maladie d'Alzheimer.

Les troubles psycho-comportementaux pouvant survenir au cours d'une maladie d'Alzheimer sont : 

  1. Dépression
  2. Dysphorie
  3. Anxiété 
  4.  Irritabilité, labilité 
  5.  Apathie 
  6. Exaltation, 
  7. Euphorie 
  8. Agitation, agressivité 
  9. Désinhibition 
  10.  Idées délirantes 
  11. - hallucinations visuelles ,auditives et olfactives..
  12.  Comportements moteurs aberrants
  13.  - Troubles du sommeil "sommeil paradoxal"
  14. -  Troubles de l'appétit 

6.Quels sont les critères diagnostiques de la démence de type Alzheimer selon le DSM-5 ?

 Les critères diagnostiques de la démence de type Alzheimer selon le DSM-5 :

 A) Les critères du trouble neurocognitif majeur(démences) ou mineurs sont remplis. 

  B) Début insidieux et évolution progressive de l'atteinte d'un ou de plusieurs domaines cognitifs. 

C) Mutation génétique de la maladie d'alzheimer d'après l'histoire familiale ou l'examen génétique.

D) Déclin dans la mémoire et l'apprentissage, et au moins dans une autre fonction cognitive en cas de troubles neurocognitif majeur.

E) Déclin cognitif progressif graduel sans plateaux prolongés.

F) Absence d'autres causes de démence: pas d'autre maladie neurodégénératives ou cérébro vasculaire, ou d'autre affection neurologiques, mentale ou systématique pouvant contribuer au déclin 

- La maladie d'alzheimer probable :tous les critères sont présents dont la mutation génétique*

 - La maladie d'alzheimer possible :tous les critères sont présents sauf la mutation génétique


7.Quels sont les éléments de surveillance du traitement médicamenteux de la maladie d'alzheimer ? 

La surveillance du traitement médicamenteux est selon les deux classes médicamenteuses : 

Les anticholinestérases: 

  • Surveillance des troubles digestives : anorexie, amaigrissement, diarrhées ,arrêt du traitement

  •  ECG et surveillance de la fréquence cardiaque ,en cas de bradycardie ou sujet sous traitement bradycardisant contre indication au traitement 

Les antiglutamates :

  •  La fonction rénales et sa clairance car contre indication en cas d'insuffisance rénales sévère

8. Quels sont les facteurs de risque de la démence selon la HAS (Haute Autorité de Santé) et l'OMS (Organisation mondiale de la santé) ? 

les facteurs de risque de la démence selon la HAS (Haute Autorité de Santé) et l'OMS (Organisation mondiale de la santé) : 

  1. Âge >65ans 
  2. Antécédents familiaux de démences 
  3. Hypertension artérielle non contrôlée 
  4. Surcharge pondérale , dyslipidémie 
  5. Diabète 
  6. Consommation d'alcool excessive 
  7. Tabac 
  8. Manque d'activité physique 
  9. Isolement sociale 
  10. Dépression 

9. Quelles sont les mesures non médicamenteuses et le choix des classes thérapeutiques de la maladie d'alzheimer? 

1. Les mesures non médicamenteuse: 

  1. Stimulation cognitive en centre spécialisé et d'accueil de jour 
  2. Réhabilitation cognitive par les équipes spécialisées Alzheimer (ESA).
  3. Orthophoniste  pour préserver la communication et troubles de déglutition.
  4. Ateliers mémoires Stimulation aux activités de la vie quotidienne (habillage, toilette,).
  5.  Kinésithérapeute : travail de l'équilibre postural statistique et dynamique, prévention des risques de chutes. 
  6. Ergothérapie pour aménagement du domicile 
  7.  Aides financières APA en fonction des revenus et du degré de dépendance et de perte d'autonomie grille AGGIR. 
  8. Aides professionnelles : infirmières, Aides soignants, auxiliaires de vie et Aides ménagères
  9.  Aides techniques et matériels : téléalarme, portage des repas, mairie 
  10. Mesure de protection juridique : sauvegarde de justice, curatelle ou tutelle
  11.  Hygiène de vie : Activités physiques quotidiennes adaptées 
  12. Surveillance des comorbidités et bilan préventifs  
  13.  Traitement des facteurs aggravants curables 
  14. Correction des déficiences visuels et auditifs 
  15. Surveillance nutritionnel 
  16. Prévenir la iatrogenie ( arrêt des traitements non indispensables) 
  17. Penser au changement de lieu de vie, institution si maintien à domicile difficile 
  18. Éducation et information du patient et de l'aidant principal est nécessaire à la mise en œuvre de la prise en charge 
  19. Prise en charge psychologique pour l'accompagnement à l'acceptation de la maladie
  20.  Aides aux aidants: plate-forme d'accompagnement et de répit Association de famille et suivi psychologique 
2 . Le choix thérapeutique :

 Traitement spécifique : 

  • 4 molécules avec AMM en France 
  • 3 anticholinestérases : Donépézil ,Rivastigmine ,galanterie 1 antiglutamate: Mélanine

 Traitement non spécifique

-Des troubles de comportement associées : psychotropes ;benzodiazépines de 1/2 vie courte  ,neuroleptiques à utiliser avec prudence attention aux avc 

-Antidépresseurs Antidépresseurs épileptiques


10.Quel est le bilan biologique des démences? 

 le bilan biologique des démences :

 •NFS 

 •Crp 

 •Ionogramme sanguin 

•Urée 

•Créatinine 

•Calcémie 

 •Un dosage de vitamine B12, un dosage de folates, 

 •Un bilan hépatique (transaminases, gamma GT) 

• TSH 

•Parathormone 

•Une sérologie syphilitique, VIH ou de la maladie de Lyme en fonction de contexte

Correction : Contrôle de connaissance N° 4" La dénutrition du sujet âgé "

1.  Quelle est la définition de la dénutrition ? 

Réponse : 

La dénutrition représente l'état d'un organisme en déséquilibre nutritionnel. Le déséquilibre nutritionnel est caractérisé par un bilan énergétique et/ou protéique négatif.

• La dénutrition peut être liée à un ou à une association des facteurs suivants :

– Un déficit d'apport protéino-énergétique ;

– Une augmentation des dépenses énergétiques totales ;

– Une augmentation des pertes énergétiques et/ou protéiques.

2. Comment établir le diagnostic de dénutrition chez la personne de 70 ans et plus ? 
 

Réponse:

Le diagnostic de dénutrition nécessite la présence d'au moins : 1 critère phénotypique et 1 critère étiologique, Les critères phénotypiques reposent exclusivement sur des critères non biologiques.

1)- Les critères phénotypiques sont les suivants (1 seul critère suffit) :

  • Perte de poids ≥ 5 % en 1 mois ou ≥ 10 % en 6 mois ou ≥ 10 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie ;
  • IMC < 22 kg/m² ;
  • Sarcopénie confirmée.

Il est recommandé d'utiliser la formule de Chumlea (taille du corps entier extrapolée à partir de la distance talon-genou).

Femme : taille (cm) = 84,88 – 0,24 x âge (années) + 1,83 x taille de la jambe (cm).

Homme : taille (cm) = 64,19 – 0,04 x âge (années) + 2,03 x taille de la jambe (cm). 

2)- Les critères étiologiques sont les suivants (1 seul critère suffit) :

  • Réduction de la prise alimentaire ≥ 50 % pendant plus d'1 semaine, ou toute réduction des apports pendant plus de 2 semaines par rapport :

• à la consommation alimentaire habituelle,

• ou aux besoins protéino-énergétiques ;

  • Absorption réduite (malabsorption/ maldigestion) ;
  • Situation pathologique (avec ou sans syndrome inflammatoire) :

• Pathologie aiguë,

• Ou pathologie chronique,

• Ou pathologie maligne évolutive.

La dénutrition est plus souvent multifactorielle chez le sujet âgé, un bilan étiologique = interrogatoire et examen clinique


3.Quelle est la surveillance de l'état nutritionnel de la personne de 70 ans et plus ? 

Réponse :

La surveillance nutritionnelle des personnes âgées implique :

  1. Le patient lui-même ;
  2. Les proches aidants ;
  3. Tous les professionnels de santé ;
  4. Tous les professionnels du médico-social concernés par la nutrition / susceptibles de s'occuper des sujets âgés

• Quel que soit leur statut nutritionnel, la surveillance repose sur :

  1. La mesure du poids ;
  2. Le calcul de l'IMC ;
  3. L'évaluation de l'appétit ;
  4. L'évaluation de la consommation alimentaire ;
  5. La force musculaire.

• Il est recommandé que la mesure du poids soit toujours faite sur le même dispositif de pesée.

• Il est recommandé que l'appétit et la consommation alimentaire soient estimés :

  1. Par une échelle visuelle analogique ou verbale ;
  2. Par une échelle semi-quantitative (portions) ;
  3. Au mieux calculés par un diététicien.


• Il est recommandé de surveiller la force musculaire par mesure de la force de préhension ou test du lever de chaise.

• Il est recommandé de surveiller de manière régulière l'état bucco-dentaire, les capacités de mastication et de déglutition.


4.Comment établir le diagnostic de dénutrition sévère chez la personne de 70 ans et plus ? 

Réponse : 

Lorsque le diagnostic de dénutrition est établi, il est recommandé de déterminer la présence de critères de sévérité.

Les critères de dénutrition sévère sont les suivants (1 seul critère suffit) :

• IMC < 20 kg/m² ;

• Perte de poids :

• ≥ 10 % en 1 mois,

• Ou ≥ 15 % en 6 mois,

• Ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie

• Albuminémie ≤ 30 g/L.

  • Les méthodes fiables de mesure sont l'immunonéphélémétrie ou immunoturbidimétrie.
  • L'estimation de l'albuminémie à partir de l'électrophorèse des protéines ne doit pas être utilisée.


5. Quelle est la surveillance de l'état nutritionnel de la personne de 70 ans et plus en situation d'obésité ? 

Réponse : 

A. Selon les paramètres suivants:

  1. La mesure du poids
  2. Le calcul de l'IMC
  3. L'évaluation de l'appétit
  4. L'évaluation de la consommation ali- mentaire
  5. La force musculaire

B.  Selon la fréquence suivante :

  1. En ville : 1 fois par mois à domicile et à chaque consultation
  2. A l'hôpital MCO et SRR : à l'entrée, puis au moins une fois par semaine
  3. En ehpad et USLD: à l'entrée, puis au moins une fois par mois

Correction :  Contrôle de connaissance N° 5 " L'épilepsie du sujet âgé"

1. Qu'est-ce que l'épilepsie chez les personnes âgées ?


Réponse : L'épilepsie chez les personnes âgées se caractérise par des crises récurrentes de perturbations temporaires de la fonction du cerveau. Ces crises peuvent inclure des convulsions, des mouvements involontaires, des pertes de conscience ou d'autres symptômes.

2. Quelles sont les principales causes de l'épilepsie chez les personnes âgées ?

Réponse : Dans la plupart des cas, les causes de l'épilepsie chez les personnes âgées ne peuvent pas être identifiées. Cependant, certaines causes connues comprennent les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens, les tumeurs cérébrales, les infections du système nerveux central et les troubles dégénératifs du cerveau.

3. Quels sont les symptômes courants de l'épilepsie chez les personnes âgées ?

Réponse : Les symptômes courants de l'épilepsie chez les personnes âgées peuvent inclure des convulsions, des mouvements involontaires, des absences, des pertes de conscience, des troubles de la mémoire, des étourdissements ou des problèmes d'équilibre.

4.Comment l'épilepsie chez les personnes âgées est-elle diagnostiquée ?

Réponse : Le diagnostic de l'épilepsie chez les personnes âgées est basé sur la description des symptômes par le patient ou ses proches, des examens neurologiques, des antécédents médicaux détaillés, des tests d'imagerie cérébrale tels que l'IRM ou le scanner, et l'électroencéphalogramme (EEG) qui enregistre l'activité électrique du cerveau.

5. Quels sont les traitements disponibles pour l'épilepsie chez les personnes âgées ?

Réponse : Les traitements de l'épilepsie chez les personnes âgées peuvent comprendre l'utilisation de médicaments anticonvulsivants pour contrôler les crises, des interventions chirurgicales pour éliminer les zones cérébrales responsables des crises, et des thérapies complémentaires telles que la stimulation vagale ou la stimulation du nerf trijumeau.

6.Quels sont les risques associés à l'épilepsie chez les personnes âgées ?

Réponse : Les risques associés à l'épilepsie chez les personnes âgées peuvent inclure des chutes et des blessures lors des crises, des effets secondaires indésirables des médicaments anticonvulsivants, des complications liées aux comorbidités médicales, et une diminution de la qualité de vie due à la peur des crises.

7. Quelles sont les précautions à prendre chez une personne âgée souffrant d'épilepsie ?

Réponse : Les précautions à prendre chez une personne âgée souffrant d'épilepsie peuvent inclure l'assistance d'un proche lors des activités quotidiennes, l'évitement des déclencheurs connus de crises (tels que l'alcool ou le manque de sommeil), le suivi régulier avec un médecin spécialisé en gériatrie et l'observance du traitement médicamenteux prescrit.

8. Quelles sont les stratégies non pharmacologiques qui peuvent aider à gérer l'épilepsie chez les personnes âgées ?

Réponse : Les stratégies non pharmacologiques qui peuvent aider à gérer l'épilepsie chez les personnes âgées comprennent la pratique régulière d'exercices physiques, un mode de vie sain avec une alimentation équilibrée, la gestion du stress, le maintien d'un sommeil adéquat, et la participation à des activités sociales stimulantes.

9. Comment l'épilepsie peut-elle affecter la qualité de vie d'une personne âgée ?

Réponse : L'épilepsie peut affecter la qualité de vie d'une personne âgée en limitant sa capacité à mener une vie autonome et indépendante, en provoquant des troubles cognitifs et des problèmes de mémoire, en augmentant le risque de dépression et d'anxiété, et en perturbant les relations sociales.

10.Quelles sont les mesures à prendre en cas de crise d'épilepsie chez une personne âgée ?

Réponse : En cas de crise d'épilepsie chez une personne âgée, il est important de veiller à sa sécurité en la protégeant des blessures, en la guidant doucement vers une position de sécurité (sur le côté pour éviter l'étouffement) et en contactant immédiatement les services d'urgence si la crise dure plus de cinq minutes ou si une autre crise survient rapidement après la première.

Correction : Contrôle de connaissance N° 6" Les AVC du sujet âgé "

1. Quelle est  la définition de l'AVC et L'AIT ?

A)- Accident vasculaire cérébral (AVC):

Déficit neurologique survenant par interruption de la vascularisation cérébrale ou parfois par un saignement intracérébral (hémorragie intraparenchymateuse HIP).

2 types:

  1. l'accident ischémique (AVC ischémique ou AIC, 88%) par caillot occlusif (athérosclérose, embole cardiaque) 
  2. - l'accident hémorragique par rupture artérielle (hypertension artérielle, anévrisme, MAV, tumeur).

La survenue d'un AVC/AIT détermine un très haut risque cardiovasculaire.

B)- Accident ischémique transitoire (AIT)

Urgence vitale par déficit neurologique ou rétinien transitoire (typiquement < 1h) sans anomalie à l'imagerie cérébrale.

 La prise en charge est identique à celle de l'AVC. 

Risque d'AVC de 90% à 3 mois, dont la moitié dans les 48 heures suivantes.

2. Définir le risque et le très haut risque cardiovasculaire des AVC selon ESC 2021?

En l'absence de maladie cardiovasculaire, diabète, insuffisance rénale, hypercholestérolémie familiale ou grossesse, le risque est évalué avec le SCORE2 (Systematic Coronary Risk Estimation, SCORE2-OP après 70 ans), qui estime le risque à 10 ans d'accident cardiovasculaire en tenant compte de la pression artérielle avant traitement anti-hypertenseur éventuel.

L'arrêt du tabac, une tension < 140 (à 130 mmHg si -70 ans et tolérée) et un LDL < 1 g/L est la cible de prévention à tous les âges.

A)- Très haut risque cardiovasculaire
  • Maladie cardiovasculaire
    Syndrome coronarien (infarctus du myocarde, SCA), revascularisation artérielle, AVC/AIT, anévrisme aortique, AOMI ou artériopathie périphérique, imageries avec sténoses documentées.
  • Diabète avec maladie cardiovasculaire
    ou insuffisance rénale modérée avec DFGe < 45
    ou insuffisance rénale modérée avec DFG 45-59 et RAC 30/300
    ou protéinurie > 300 mg/g
    ou ≥ 3 atteintes microvasculaires: RAC + rétinopathie + neuropathie
  • Insuffisance rénale sévère (DFG < 30)
    ou insuffisance rénale modérée (DFG 30-59) avec RAC > 30
  • Traitement recommandé pour SCORE2: ≥ 7,5% (-50 ans) | ≥ 10% (50-69) | ≥ 15% (+70)

Obtenir une réduction du LDL ≥ 50% et une cible < 0,55 g/L quelque soit l'âge.

 Statine + ézétimibe ± anti-PCSK9 (alirocumab Praluent® ou évolocumab

 Repatha®) ± cholestyramine.


B)- Haut risque cardiovasculaire

  • CT > 3,1 g/L ou LDL > 1,9 g/L ou PA ≥ 180/110 mmHg
  • Hypercholestérolémie familiale
  • Diabète sans maladie cardiovasculaire et/ou complication ne remplissant pas les critères du risque modéré
  • Maladie rénale chronique avec DFG ≥ 60 et RAC > 300
  • Insuffisance rénale modérée: DFG 30-44 avec RAC < 30
    ou DGF 45-59 avec RAC 30-300
  • Traitement à considérer pour SCORE2: < 2,5-4,9 % (-50 ans) | 5-9,9 % (50-69) | 7,5-14,9 % (peut être considéré chez le +70)
Obtenir une réduction du LDL ≥ 50% et une cible < 0,7 g/L.
Statine ± ézétimibe.


C)- Risque cardiovasculaire modéré

  • Diabète type 2 (ou type 1 ≥ 40 ans) depuis < 10 ans sans complication ni autre FRCV
  • Risque faible à modéré si SCORE2: < 2,5% (-50 ans) | < 5% (50-69) | < 7,5% (+70)
LDL cible < 1 g/L.


RAC = ratio albuminurie/créatininurie (mg/g)

3. Définir les signes d'alerte de l'American Stroke Association:

  1. Déficit moteur (> 50%)
    Faiblesse ou engourdissement soudain, uni ou bilatéral de la face, du bras ou de la jambe.
  2. Trouble visuel (28%)
    Diminution ou perte de vision uni ou bilatérale.
  3. Dysarthrie/aphasie (> 42%)
    Difficulté de langage ou de la compréhension.
  4. Céphalées
    Mal de tête sévère, soudain ou inhabituel sans cause apparente (saignement intra-crânien).
  5. Troubles de l'équilibre (17%)
    Instabilité à la marche ou chutes inexpliquées.

Il est à noter que que la clinique se resume sur les signes d'alerte et déficit sensitif (35%)

4. Quelle est la prise en charge pré-hospitalière des AVC ?

  • Appel du 15 pour transfert en UNV
    Prise des constantes en même temps.
    Si le patient appelle au cabinet, transférer l'appel au 15 et essayer de rester en ligne.
  • Allonger et surveiller le patient
  • Rédiger pour le SAMU
    • Heure de début des symptômes
    • Âge, identité
    • Antécédents
    • Allergies
    • Traitements en cours
    • Constantes
    • SpO2
    • Glycémie capillaire
    • ECG si disponible
    • Score NIHSS
    • Préciser si contre-indications à la thrombolyse (voir chap. suivant CI à la thrombolyse)
  • Personnes à contacter

5. Quelles sont les contre-indications de la thrombolyse ?

A)- Contre-indications à la thrombolyse liées à un risque hémorragique élevé

Liste des contre-indications à la thrombolyse par risque hémorragique:

  • Trouble hémorragique significatif actuel ou au cours des six derniers mois.
  • Trouble de la coagulation connu.
  • Traitement par anticoagulants oraux à dose efficace.
  • Hémorragie sévère ou potentiellement dangereuse, manifeste ou récente.
  • Antécédents ou suspicion d'hémorragie intracrânienne ou sous-arachnoïdienne
  • Antécédents de lésion sévère du système nerveux central (néoplasie, anévrisme, chirurgie intracérébrale ou intrarachidienne).
  • Massage cardiaque externe traumatique récent (moins de 10 jours), accouchement, ponction récente d'un vaisseau non accessible à la compression (par exemple ponction de la veine sous-clavière ou jugulaire).
  • HTA sévère non contrôlée.
  • Endocardite bactérienne, péricardite.
  • Pancréatite aiguë.
  • Ulcères gastro-intestinaux documentés au cours des 3 derniers mois, varices œsophagiennes, anévrisme artériel, malformations artérielles ou veineuses.
  • Néoplasie majorant le risque hémorragique.
  • Hépatopathie sévère
    Insuffisance hépatique, cirrhose, hypertension portale (varices œsophagiennes), hépatite évolutive.
  • Intervention chirurgicale ou traumatismes importants au cours des 3 derniers mois.

B)- Contre-indications à la thrombolyse en cas d'accident vasculaire cérébral aigu

Liste des contre-indications à la thrombolyse par balancé bénéfice-risque défavorable:

  • Symptômes d'AIC apparus plus de 4h30 avant l'initiation du traitement ou dont l'heure d'apparition est inconnue et pourrait potentiellement être supérieure à 4h30.
  • Déficit neurologique mineur ou symptômes s'améliorant rapidement avant l'initiation du traitement.
  • AVC sévère cliniquement (exemple NIHSS > 25) et/ou par imagerie.
  • Crise convulsive au début de l'accident vasculaire cérébral.
  • Signes d'hémorragie intracrânienne (HIC) au scanner.
  • Symptômes suggérant une hémorragie sous-arachnoïdienne, même en l'absence d'anomalie au scanner.
  • Administration d'héparine au cours des 48 heures précédentes, avec TCA dépassant la limite supérieure de la normale.
  • Diabétique avec antécédent d'AVC
  • AVC récent (< 3 mois)
  • Plaquettes inférieures à 100.000/mm³
  • PAS > 185 mmHg ou PAD > 110 mmHg, ou traitement d'attaque IV nécessaire pour réduire la pression artérielle à ces valeurs seuils
  • Glycémie inférieure à 50 mg/dL ou supérieure à 400 mg/dL (< 2,8 mmol/l ou > 22,2 mmol/l).

6. Quel est le traitement Post - AVC ? 

S'applique aussi après un AIT.

  • Aspirine 75-150 mg/j (ESC 2021)
    Seulement pour l'AIC non cardioembolique avec clopidogrel 75 mg/j si allergie (bithérapie les 90 premiers jours).
  • Hypertension artérielle (ESO 2022, ESC 2021)
    • Seuil diagnostique ≥ 140/90 mmHg
    • Cible générale de 120-130/70-79 mmHg (+ AHA 2021 et ESC 2018)
    • +70 ans: 130-139/70-79 mmHg
    • Cible non connue pour l'AVC hémorragique
    • Molécules: thiazidiques, IEC/ARA2
    • Hypertendu: réduire la consommation de sel de 2,5 g/j
    • Automesure tensionnelle (ESO 2022)
  • Statine pour LDL cible < 0,7 g/L (ESO 2022 et ESC 2021)
  • Mesures hygiéno-diététiques associées
    • Arrêt du tabac
    • Arrêt de l'alcool
    • Régime méditerranéen
    • Correction d'un surpoids
    • Activité physique ≥ 10 min x 4/semaine
    • Sédentaire: bouger 3 minutes toutes les 30 minutes
  • Si diabète
    • AVC < 6 mois: HbA1c cible 8%
    • Après 6 mois: cible réadaptée selon le profil
  • Dépister des apnées du sommeil (40%)
  • Déclarer l'ALD
    Critère: séquelles neurologiques nécessitant une prise en charge médicale lourde, des soins de maintenance puis de rééducation active.
  • Éducation du patient
    Mode de vie, réagir, traitements.

7. Quel est le traitement post -AVC selon les comorbidités

Prise en charge de l'AVC selon certaines comorbidités.

1. Fibrillation atriale et AVC

Pour l'AIC sans étiologie retrouvée, dépistage de troubles du rythme par Holter-ECG implantable pendant +48 heures (ESO 2022).

Anticoagulation au long cours par AVK warfarine ou anticoagulant oral (AOD) selon le score CHA2DS2-VASc.

2. Prothèse valvulaire mécanique et AVC

Anticoagulation par AVK warfarine uniquement.
Cible selon prothèse et facteurs de risque du patient.

3. Foramen ovale perméable et AVC

Traitement antiagrégant plaquettaire.
Si maladie veineuse thrombo-embolique concomitante: anticoagulation.

4. Autres traitements cardiovasculaires

Selon les résultats du bilan spécialisé cardiologique et neurologique.

8. Citez les différentes rééducations Post - AVC  ?

A)- Rééducation motrice de l'AVC

Il est recommandé de débuter la rééducation motrice dès que possible avec poursuite au long cours (HAS 2012)

Il est nécessaire de proposer un programme de rééducation (…) aux personnes présentant des séquelles d'une paralysie initiale au-delà de six mois après un AVC (HAS 2022)

Les auto-exercices sont recommandés.
Le dossier de soin est partagé entre intervenants.

Rééducation intensive de la marche dès que possible. Des exercices prolongés améliorent les performances de la marche (> 90 min, Schnitzler 2018). Pratiquer un activité physique et gymnique, renforcement musculaire.

1. Avis de la HAS sur les techniques de rééducation motrice post AVC

Technique de rééducation post AVC recommandée par la HAS:

  • Biofeedback
  • Contrainte induite du membre supérieur
  • Exercices de marche
  • Imagerie mentale motrice (en association)
  • Orthèses (membre inférieur)
  • Programmes d'activités physiques et d'exercices physiques
  • Réalité virtuelle (en association)
  • Rééducation de la posture et de l'équilibre
  • Thérapie miroir (membre supérieur)
  • Toxine botulinique (en association 

NB: Pas assez de preuves d'efficacité: Balnéothérapie, bandages adhésifs, étirements, rééducation assistée par robotique, stimulation électrique neuromusculaire, thérapie bimanuelle intensive (IBT), thérapie vibratoire et l'utilisation de plateforme vibrante, thérapies neurodéveloppementales

2- Avis de la HAS sur les techniques de rééducation cognitive post AVC

Technique de rééducation cognitive post-AVC recommandée par la HAS:

  • Troubles mnésiques
    • Activité physique aérobie
    • Compensation
    • Rééducation et compensation des troubles de la mémoire de travail
  • Trouble des fonctions exécutives
    • Compensation
    • Prise en charge occupationnelle (CO-OP)
  • Négligence spatiale unilatérale
    • Adaptation prismatique
    • Visual Scanning Training
  • Troubles attentionnels: Time Pressure Management
  • Aphasie et troubles de la communication
    • Aides technologiques à visée de compensation
    • Contrainte induite (pour la dénomination)
    • Information, éducation thérapeutique, favorisation de l'implication et l'entraînement de l'aidant/du partenaire de communication aux stratégies de communication
    • Rééducation à poursuivre à forte intensité, à forte dose et sur une longue durée
    • Rééducation informatisée du langage accompagnée d'un thérapeute
    • rTMS
    • tDCS (associée)
    • Thérapies multimodales (pour la dénomination)
  • Apraxie gestuelle: rééducation
  • Rééducation en réalité virtuelle: en complément de la rééducation cognitive classique

NB:  Pas assez de preuves d'efficacité:

  • Mémoire: restauration et réorganisation
  • Fonctions exécutives: restauration
  • Négligence unilatérale
    Contrainte induite, réalité virtuelle, rTMS, smooth pursuit, stimulation optocinétique, theta-burst stimulation
  • Troubles attentionnels: rééducation des sous-composantes attentionnelles
  • Communication Acupuncture, musicothérapie, rééducation de la dysarthrie, rééducation des alexies et des agraphies, stimulation corticale épidurale
  • Agnosies: rééducation 

B)- Reprise de la rééducation en hospitalisation à la phase chronique de l'AVC

Rééducation hospitalière envisageable pour une Évaluation spécialisée courte et une Rééducation du langage et de la communication. Education de la population et des personnes à risque

9. Quels sont les points d'éducation de la population et les personnes à risques ?

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10. Quels sont les facteurs de risque des AVC ischémiques et  hémorragiques ?

1. Les facteurs de risque non modifiables pour les deux types d'AVC :

  • Âge avancé : le risque d'AVC augmente rapidement après 55 ans et seul un quart surviennent chez les moins de 65 ans
  • Antécédents personnels d'AVC ou d'AIT : environ 20 % des personnes ayant vécu un premier AVC en feront un deuxième dans les deux ans qui suivent le premier accident
  • Antécédents familiaux d'AVC
  • Origine ethnique : les gens d'origine autochtone, africaine, hispanique et sud-asiatique sont plus susceptibles de faire de l'hypertension artérielle et d'être atteints de diabète, qui sont eux-mêmes des facteurs de risque
  • Sexe : les hommes sont plus à risque d'AVC que les femmes.

2. Les facteurs de risque modifiables pour les deux types d'AVC :

a) - AVC ischémiques :

  • Hypertension artérielle
  • Mauvaise alimentation :
  • Diabète :
  • Maladies cardiaques : fibrillation atriale
  • Tabagisme
  • Sédentarité
  • Obésité

b )- AVC hémorragiques :

  • Hypertension artérielle
  • Anévrisme cérébral
  • Traumatisme crânien
  • Usage excessif d'alcool
  • Usage de drogues illicites

c ) - AVC veineuses (thrombose veineuse cérébrale) :

  • Troubles de la coagulation sanguine
  • Utilisation de contraceptifs hormonaux
  • Grossesse et post-partum
  • Facteurs génétiques
  • Maladies inflammatoires chroniques

Correction : Contrôle de connaissance N° 7" L'EGS du sujet âgé "

1. Quels sont les critères utilisés pour évaluer la fragilité des personnes âgées ?

Les critères de Linda Fried sont une liste de 5 critères utilisés en gériatrie pour définir la fragilité

 Les critères sont basés sur des données phénotypiques objectives et subjectives : 

  1. Perte de poids involontaire de plus de 4,5 kg ou de plus de 5 % en 1 an ; 
  2. Asthénie ressentie par le patient selon une échelle d'autoévaluation ; 
  3. Baisse de la vitesse de marche sur 4 mètres (seuil de 0,8 m/s) ;
  4.  Perte de force musculaire (grip test selon la taille et l'IMC) ;
  5.  Sédentarité mesurée selon un seuil de dépense énergétique. 

2. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer l'état fonctionnel des personnes âgées ?

Les échelles les plus utilisées sont:

  1. ADL (Activités de la vie quotidienne), 
  2. IADL (Instrumental Activities of Daily Living) 
  3. La grille AGGIR (Autonomie Gérontologie Groupes Iso-Ressources).

3. Quels tests cognitifs sont utilisés dans l'évaluation gériatrique standardisée ?

Les tests tels que: 

  1. MMSE ( Mini-Mental –state-Examination) 
  2. TEST DE 5 MOT DU DUBOIS
  3. TEST DE L'HORLOGE (Clock-Drawing Test) 
  4. La MATTIS « neuropsychologue » plus de 2h 
  5. TEST DE MOCA (Montréal cognitive assessment)

4.Quelles échelles sont utilisées pour évaluer le risque de dénutrition chez les personnes âgées ?

Les échelles utilisées sont :

  1.  MNA (Mini Nutritional Assessment) 
  2.  MINI MNA mini Nutritional Assessment 

5. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer l'équilibre et la mobilité chez les personnes âgées ?

  1. POSITION UNIPODAL
  2. GET UP END GO TEST 
  3. STOP WALKING WHEN TALKING TEST 
  4. SCORE DE TINETTI : Statique et dynamique

6. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer la douleur chez les personnes âgées ? 

Les échelles utilisées sont :

  1. EVA 
  2. DOLUPLUS 
  3.  ALGOPLUS 

7. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer la dépression chez les personnes âgées ?

  1. Le Geriatric Dépression Scale (GDS) 
  2. Le Mini-GDS 

8. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer l'état cutané de la personne âgée ?

Les échelles utilisées sont :

  1. Echelle de Norton ,
  2. Echelle de Braden ,
  3. Echelle de waterlow

9. Quelles échelles sont utilisées pour l'évaluation sensorielle de  la personne âgée ? 

L' évaluation sensorielle 

  1.  La vision : vérification de port  lunettes ou examens ophtalmologiques 
  2.  L'audition : la voie chuchotée 

10. Quelles échelles sont utilisées pour évaluer l'iatrogénie médicamenteuse de la personne âgée ? 
 

On a pas d'échelles dédiées mais il faut évaluer la médication on se basant sur :

  1. Évaluation de la polymédication : Il est essentiel d'évaluer le nombre de médicaments que prend le sujet âgé. Une polymédication excessive peut augmenter le risque de interactions médicamenteuses indésirables et d'effets secondaires. Une réduction appropriée peut être envisagée si nécessaire.

  2. Analyse des antécédents médicaux : Il est important de prendre en compte les antécédents médicaux du sujet âgé, tels que les maladies chroniques, les allergies médicamenteuses et les réactions indésirables passées. Cette évaluation aide à identifier les médicaments à risque élevé qui peuvent causer des problèmes chez le sujet âgé.

  3. Évaluation de la fonction rénale et hépatique : La fonction rénale et hépatique peut être altérée chez les sujets âgés, ce qui peut influencer la métabolisation des médicaments. Il est donc nécessaire d'évaluer régulièrement ces fonctions afin d'ajuster les doses des médicaments en conséquence.

  4. Suivi régulier : Il est recommandé d'effectuer des visites de suivi régulières avec le sujet âgé afin de surveiller les effets des médicaments pris, de détecter tout symptôme indésirable et d'ajuster si nécessaire le plan de traitement. Les effets secondaires et les interactions médicamenteuses potentielles peuvent ainsi être évités ou minimisés.

Correction : Contrôle de connaissance N° 8 " Aides sociales du sujet  âgé"

1. Quelle est la définition de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie ?

L'APA (Allocation Personnalisée d'Autonomie) est une prestation destinée aux personnes âgées en perte d'autonomie. Elle vise à prendre en charge partiellement ou totalement les frais liés à la dépendance et à l'aide quotidienne dont elles ont besoin. L'APA est attribuée sous conditions de ressources et permet aux bénéficiaires de financer des services tels que l'aide à domicile, l'accueil en foyer logement ou en EHPAD, les auxiliaires de vie, etc. Elle est destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus résidant en France.


2. Quelles sont les principales aides sociales disponibles au domicile pour les personnes âgées ? 

Les principales aides sociales disponibles au domicile pour les personnes âgées de 85 ans et plus sont :

  • L'allocation personnalisée d'autonomie (APA) : cette aide financière vise à soutenir les personnes âgées dans leur maintien à domicile en prenant en charge une partie des dépenses liées à l'aide à domicile, l'aménagement du logement ou l'accueil en structure spécialisée.

  • L'aide-ménagère à domicile : cette aide permet d'obtenir les services d'une aide à domicile pour réaliser les tâches ménagères et les gestes de la vie quotidienne.

  • Le portage de repas à domicile : ce service permet de bénéficier de repas préparés et livrés à domicile, facilitant ainsi l'alimentation de la personne âgée.

  • Les services de téléassistance : ces dispositifs permettent aux personnes âgées de contacter rapidement une centrale d'urgence en cas de besoin.

  • Les transports adaptés : certains services de transport proposent des solutions adaptées aux personnes âgées, leur permettant de se déplacer en toute sécurité.

3. Comment demander ces aides sociales au domicile pour une personne âgée ?

Pour demander ces aides sociales au domicile, il est recommandé de suivre les étapes suivantes :

  • Se renseigner sur les différentes aides disponibles en contactant le Centre Communal d'Action Sociale (CCAS) ou la Mairie de la commune de résidence de la personne âgée.

  • Prendre rendez-vous avec un travailleur social afin de réaliser une évaluation de la situation de la personne âgée. Cette évaluation permettra de déterminer les besoins de la personne et les aides auxquelles elle peut prétendre.

  • Constituer un dossier de demande en fournissant les documents requis, tels que les justificatifs de revenus, la copie de la carte d'identité, etc.

  • Envoyer ou déposer le dossier de demande auprès du CCAS ou de l'organisme compétent. Une fois le dossier étudié, la personne âgée sera informée des aides auxquelles elle peut prétendre et des modalités de leur mise en place.

Correction : Contrôle de connaissance N° 9" Soins Palliatifs et Covid 19 "

1. Quelle est la définition des soins palliatifs ?

Les soins palliatifs sont une approche globale qui vise à améliorer la qualité de vie des patients atteints de maladies graves, incurables, évoluant rapidement et en phase avancée. Ils se concentrent sur le soulagement des symptômes, la gestion de la douleur et le soutien physique, psychologique, social et spirituel.

2. Quelle est la définition de la Covid 19 ? 

Le COVID-19 est une infection virale respiratoire causée par le coronavirus SARS-CoV-2. Elle se transmet principalement d'une personne à une autre par les gouttelettes respiratoires lorsqu'une personne infectée tousse, éternue, parle, chante ou respire.

3. Quelle est la différence entre les Soins palliatifs et soins de support ?

Les soins de support et les soins palliatifs sont deux approches de soins différentes mais complémentaires.

Les soins de support ont pour objectif de soutenir les patients et leur famille tout au long de la maladie, en apportant un accompagnement psychologique, social et éducatif. Ils visent à améliorer la qualité de vie en traitant les symptômes, en proposant des activités de soutien (thérapies complémentaires, groupes de parole) et en aidant les patients à faire face aux conséquences émotionnelles et sociales de la maladie.

Les soins palliatifs, quant à eux, ont pour objectif de soulager les symptômes et de garantir une qualité de vie optimale aux personnes atteintes de maladies graves, évolutives, ou en fin de vie. Ils sont centrés sur le soulagement de la douleur et des autres symptômes, ainsi que sur le soutien émotionnel, spirituel et social. Les soins palliatifs prennent en compte les besoins et les souhaits du patient, en veillant à ce qu'il puisse vivre ses derniers jours dans la dignité et le confort.

En résumé, les soins de support sont axés sur l'accompagnement global du patient et de sa famille tout au long de la maladie, tandis que les soins palliatifs se concentrent sur le soulagement des symptômes et la garantie d'une fin de vie de qualité.


4. Quels sont les signes cliniques d'une détresse respiratoire ?

  • Une augmentation de la fréquence respiratoire (polypnée)
  • Une respiration rapide et superficielle (tachypnée)
  • Des battements des ailes du nez
  • Un tirage sus-claviculaire
  • Une saturation en oxygène basse (normale supérieure à 90 % pour le patient)
  • Une cyanose
  • Hypersudation
  • Une confusion
  • Une fatigue
  • Un essoufflement ou une dyspnée brutale

5. Quels sont les professionnels impliqués dans la prise en charge en soins palliatifs ?

  • Médecins 
  • Infirmiers
  • Aides-soignants
  • Psychologues
  • Travailleurs sociaux
  • Bénévoles et membres de l'équipe pastorale
  • Membres de la famille

6. Quelles sont les lois relatives aux soins palliatifs en France ?

  • Loi du 9 juin 1999 garantissant le droit à l'accès aux soins palliatifs et à la prise en charge de la douleur
  • Loi Léonetti du 22 avril 2005 sur les droits des patients en fin de vie
  • Loi Claeys-Leonetti du 2 février 2016 sur la fin de vie

8. Pouvez-vous citer les structures de soins palliatifs en France ?

  1. Unités de soins palliatifs (USP)
  2. Équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP)
  3. Services d'hospitalisation à domicile (HAD)
  4. Lits identifiés en soins palliatifs (LISP)
  5. Réseaux de soins palliatifs

9.Quelle prise en charge thérapeutique est recommandée en soins palliatifs en cas de SDRA secondaire à la Covid 19 ?
 

Dans le cas d'un patient en fin de vie en soins palliatifs, la prise en charge thérapeutique se concentre principalement sur le soulagement des symptômes, le confort du patient et la gestion de la douleur.

  • Protocole détresse respiratoire initial

Tableau 1 +

  • IV intra veineux - SC sous cutanée - SE seringue électrique
  • Perf : simple perfusion avec un soluté de 250 ou 500 cc sur 24h
  • Les bolus sont réalisés à l'initiation puis si besoin.
  • Clorazepate (Tranxène°) mal supporté en perfusion SC faire 40 mg en bolus SC toutes les 12h

- Si 1er tableau est inefficace

Tableau 2 +

  • IV intra veineux - SC sous cutanée - SE seringue électrique
  • Perf : simple perfusion avec un soluté de 250 ou 500 cc sur 24h
  • Les bolus sont réalisés à l'initiation puis si besoin.
  • Clorazepate (Tranxène°) mal supporté en perfusion SC faire 40 mg en bolus SC toutes les 12h

- Si échec

  • Si encore échec : Tableau 2 et adjoindre dans le garde veine ou le soluté en SC par 24 h :
  • 50 mg CYAMEMAZINE ou 50 mg de LEVOMEPROMAZINE ou 25 mg de CHLORPROMAZINE

Je vous conseille de revenir sur le cours ou la recommandation soins palliatifs dans votre espace (la fiche bleu 2020)

10. Quels outils sont utilisés pour détecter un patient en soins palliatifs ?

  • Outil SPICT
  • Question : « Serais-je surpris(e) si ce patient décédait au cours des 12 prochains mois ? »
  • Outils Pallia 10 et Pallia 10 Géronto
  • Grille de questionnement éthique du Dr Renée Sebag Lanoe

11. Quels sont les signes cliniques de la COVID-19 chez les sujets âgés ?

  • Fièvre ou sensation de fièvre
  • Signes respiratoires (toux, essoufflement, sensation d'oppression dans la poitrine)
  • Maux de tête, courbatures, fatigue inhabituelle
  • Perte brutale de l'odorat et du goût
  • Diarrhée
  • La chute 
  • la confusion 
  • Les troubles de comportements 
  • Une lymphopénie


12. Quelles sont les différentes pathologies nécessitant des soins palliatifs ?

  1. Maladies graves, potentiellement mortelles et évolutive
  2. Maladies en phase terminale engageant le pronostic vital (cancer, sida, etc.)
  3. Maladies neurologiques dégénératives (maladie de Parkinson, Alzheimer, etc.)
  4. Accidents vasculaires cérébraux graves
  5. Complications aiguës survenant au cours d'une maladie préexistante
  6. Insuffisance rénale terminale avec complications potentiellement mortelles
  7. Infection aiguë rapidement mortelle (par exemple, la pandémie de COVID-19)

Correction : Contrôle de connaissance N° 10"Infections urinaires S - âgé"

1. Quels sont les symptômes évocateurs d'une cystite aigue ?

Les signes et symptômes évocateurs d'une cystite aigue peuvent inclure une

  • Dysurie, pollakiurie,
  • Brûlures mictionnelles,
  • Hématurie,
  • Tension sus-pubienne,
  • Incontinence urinaire d'apparition récente
  • Somnolence,
  • Apparition ou aggravation d'une anorexie,
  • Apparition ou aggravation d'une désorientation,
  • Chute,
  • Apparition ou aggravation de la dépendance,
  • Décompensation d'une comorbidité.

2.  Comment confirmer le diagnostic d'une cystite chez la femme âgée ?

Réponse 2 : Pour confirmer le diagnostic de cystite chez cette patiente, un examen d'urine (BU) est réalisé pour détecter la présence de bactéries dans les urines. Si le résultat de l'examen d'urine est positif, un examen cytobactériologique des urines (ECBU) est réalisé pour déterminer le germe responsable et son profil de sensibilité aux antibiotiques.

3. Quels sont les examens morphologiques recommandés en cas de pyélonéphrite aigue chez une femme âgée ?

  • Uroscanner avec injection de produit de contraste : pour évaluer la structure des voies urinaires, vérifier s'il y a une obstruction ou une dilatation des reins, et détecter la présence d'un calcul rénal ou d'autres anomalies dans les reins ou la vessie.

  • Échographie des reins et de la vessie : pour évaluer la structure et la fonction des reins, vérifier s'il y a une dilatation des voies urinaires et détecter la présence de calculs rénaux.

  • Radiographie de l'abdomen : pour détecter la présence de calculs rénaux.

1. Quel est le traitement probabiliste recommandé pour cette patiente atteinte d'une pyélonéphrite aiguë ?

  Le traitement probabiliste recommandé avant de recevoir les résultats de l'ECBU est :

La Ceftriaxone 1g/J.

  • Si la patiente est allergique de type I à la Ceftriaxone ou n'a pas reçu ce médicament au cours des 6 derniers mois,

La ciprofloxacine 500 mg x 2/J peut être utilisée (demi-dose si la fonction rénale est altérée avec une valeur Cockcroft < 30 ml/mn).

  • Si la pyélonéphrite est sévère, l'amikacine 30 mg/kg/J peut être ajoutée pendant moins de 72 heures.

2. Après avoir reçu les résultats de l'antibiogramme, quels antibiotiques sont privilégiés ?

 Les antibiotiques privilégiés après l'antibiogramme sont :

  • 1er choix : amoxicilline 1 g x 3/J (DTT = 10 jours)
  • 2ème choix : cotrimoxazole forte : 1 cp x 2 (demi-dose si Cockcroft < 30 ml/mn) (DTT = 7 jours)

1. Citez les facteurs de risque d'une infection urinaire et les critères de Fried ?


Les facteurs de risque de complication sont :

  • Toute anomalie organique ou fonctionnelle de l'arbre urinaire,
  • L'insuffisance rénale sévère (débit de filtration glomérulaire < 30 ml/min),
  • L'immunodépression grave,
  • Un âge supérieur à 75 ans, ou supérieur à 65 ans avec au moins 3 critères de Fried*.
  • Le diabète, type 1 ou 2, n'est pas un facteur de risque de complication.

Critères de Fried :

  • Perte de poids involontaire au cours de la dernière année,
  • Vitesse de marche lente,
  • Faible endurance,
  • Faiblesse/fatigue,
  • Activité physique réduite.

Correction : Contrôle de connaissance N° 11"Pneumopathie d'inhalation Grippe et PAC du sujet âgé"

1. Quelle sont les signes fonctionnels de la pneumonie aigue ?

  • Signes généraux: fièvre, frissons, fatigue
  • Signes fonctionnels respiratoires
  • Toux
  • Expectorations purulentes
  • Dyspnée,
  • Douleur thoracique
  • Signes extra-respiratoires: digestifs, myalgies, arthralgies, signes neurologiques
  • Sujet âgé: troubles du comportement

2. Quelle est la différence entre la  pneumonie et la pneumopathie inhalation?

  • Une pneumonie est une inflammation des tissus pulmonaires causée par une infection.
  • Une pneumopathie d'inhalation est une inflammation des poumons causée par l'inhalation de substances étrangères, telles que des aliments, des fluides ou des sécrétions.

3. Quelles sont les critères d'hospitalisation pour pneumonie aiguë communautaire du sujet âgé?

Évaluation hospitalière urgente si ≥ 2 ou ≥ 1 chez le +65 ans parmi:

  • Facteurs de risque de mortalité:
  • Comorbidité à risque de décompensation
  • Insuffisance cardiaque ou rénale, AVC/AIT, hépatopathie chronique, BPCO, diabète déséquilibré, drépanocytose.
  • Immunodépression
  • Corticothérapie générale ou immunosuppresseurs dans les 6 mois, splénectomie ou drépanocytose homozygote, chimiothérapie dans les 6 mois, VIH, cachexie …
  • Antécédent de pneumonie bactérienne
  • Hospitalisation dans l'année

4. Quelles sont les causes les plus fréquentes de pneumopathie d'inhalation chez les patients âgés?

Les causes les plus fréquentes de pneumopathie d'inhalation chez les patients âgés sont inhérentes à w :

  • Des difficultés de déglutition,
  • Des troubles de la déglutition,
  • Des reflux gastro-œsophagiens
  • Une diminution de la vigilance.

5. Comment peut-on prévenir la pneumopathie d'inhalation chez les patients âgés ?

  1. La prévention de la pneumopathie d'inhalation chez les patients âgés peut être réalisée par la prise de précautions lors de l'alimentation et de l'administration de liquides,
  2. Le maintien d'une position adéquate pendant les repas, ainsi que par la surveillance de la déglutition et le traitement des problèmes respiratoires sous-jacents.
  3. Facteurs de risque qui sont : 
  • Sevrage tabagique et indications à la vaccination antigrippale (+65 ans, grossesse, diabète)
  • Indications à la vaccination anti- pneumococcique:
  • Immunodépression, asplénie, VIH, SIDA
  • Cancer ou hémopathie
  • Greffe
  • Immunosuppresseurs, biothérapie, corticothérapie (polyarthrite rhumatoïde, hépatite B active)
  • Comorbidité à risque d'infection invasive à pneumocoque (IIP)
  • Insuffisance cardiaque, HTAP, insuffisance respiratoire, insuffisance rénale, hépatopathie chronique
  • BPCO, asthme en ALD
  • Diabète type 1 ou 2 traité

6. Quels sont les vaccins recommandés pour prévenir la pneumonie chez les patients âgés?

Les vaccins recommandés pour prévenir la pneumonie chez les patients âgés sont :

  • Vaccin antigrippal
  • Vaccin antipneumococcique (pneumocoque).
  • Vaccin anticovid

7. Quels sont les effets secondaires potentiels de la vaccination contre la grippe et le vaccin antipneumococcique?

Les effets secondaires potentiels de la vaccination contre la grippe et le vaccin antipneumococcique sont généralement mineurs et temporaires,

  • La douleur,
  • La rougeur ou gonflement au site d'injection,
  • La fatigue ou fièvre légère.

8. Quand est-il recommandé de faire vacciner les patients âgés contre la grippe et le pneumocoque?

Il est recommandé de faire vacciner les patients âgés contre

  • La grippe chaque année, avant la saison grippale
  • Faire administrer le vaccin antipneumococcique une fois, suivi d'une dose de rappel après cinq ans.
  • Covid chaque année ou chaque 6 mois

9. Quels sont les sujets à risque de forme grave de grippe saisonnière pour qui la vaccination antigrippale est recommandée chaque année?

 Age > 65 ans

  1. Diabètes de type 1 et de type 2
  2. Obésité morbide (IMC ≥ 40 kg/m²)
  3. Maladies respiratoires
  4. Insuffisances respiratoires chroniques obstructives ou restrictives
  5. Asthme, BPCO, emphysème, dilatation des bronches
  6. Maladie cardiovasculaire
  7. Maladies neurologiques et neuromusculaires
  8. Néphropathies, Néphropathies chroniques graves, syndromes néphrotiques
  9. Maladie hépatique chronique avec ou sans cirrhose
  10. Pathologies oncologiques et hématologiques, transplantations d'organe et de cellules souches hématopoïétiques, déficits immunitaires héréditaires
  11. Maladies inflammatoires et/ou auto-immunes recevant un traitement immunosuppresseur,
  12. Résident de SSR, EHPAD ou médico-social

10.  Quelle est l'importance de la vaccination contre la grippe chez les patients âgé?

vaccination contre la grippe est très importante chez les patients âgés, car

  • Ils sont plus susceptibles de développer des complications graves en cas d'infection grippale.
  • La vaccination peut réduire le risque de complications pulmonaires chez ces patients.

Correction : Contrôle de connaissance N°12" Aides juridiques sujet âgé"

1. Quelles sont les définitions des trois mesures de protection juridique des majeurs en France ?

  • La sauvegarde de justice est une mesure de protection juridique temporaire qui vise à protéger une personne majeure qui est temporairement incapable de pourvoir seule à ses intérêts, en raison d'une altération de ses facultés mentales. Un juge des tutelles décide de cette mesure et nomme un mandataire judiciaire chargé d'accompagner et de représenter la personne protégée dans les actes de la vie civile.

  • La curatelle est une mesure de protection juridique destinée aux majeurs qui, sans être totalement incapables, ont besoin d'être assistés ou contrôlés par un curateur pour certains actes de la vie civile. Le curateur est chargé d'assister et de représenter la personne protégée dans les actes importants de la vie courante, tout en laissant une certaine autonomie à cette dernière.

  • La tutelle est une mesure de protection juridique destinée aux personnes majeures totalement incapables de pourvoir seules à leurs intérêts en raison de l'altération de leurs facultés mentales ou corporelles. Un juge des tutelles décide de cette mesure et nomme un tuteur pour représenter et assister la personne protégée dans tous les actes de la vie civile. Le tuteur a une autorité plus étendue que le curateur et exerce une surveillance plus étroite sur la personne protégée.

2. Quelles sont les pathologies les plus fréquentes qui nécessite la mise en place une mesure de protection chez le sujet âgé ?

  • La démence: Cela inclut la maladie d'Alzheimer et d'autres formes de démence qui peuvent entraîner une altération des facultés mentales et de la capacité à prendre des décisions éclairées.
  • Les troubles cognitifs sévères: Certains troubles cognitifs sévères tels que les lésions cérébrales, les accidents vasculaires cérébraux et les maladies neurodégénératives peuvent nécessiter une protection juridique si la personne âgée est incapable de gérer ses propres affaires.
  • Les maladies mentales graves: Certaines maladies mentales graves telles que la schizophrénie ou la bipolarité peuvent nécessiter une protection juridique si elles entraînent une incapacité à prendre des décisions importantes.
  • Les problèmes de santé physique graves: Parfois, des problèmes de santé physique graves tels que les accidents vasculaires cérébraux, les traumatismes crâniens ou les maladies chroniques peuvent rendre une personne âgée vulnérable et nécessiter une protection juridique.
  • La dépendance aux drogues ou à l'alcool: Si une personne âgée est dépendante des drogues ou de l'alcool et est incapable de prendre soin d'elle-même ou de ses affaires, une protection juridique peut être nécessaire pour veiller à sa sécurité et à ses intérêts.

La protection juridique doit être évaluée individuellement en fonction des capacités mentales, physiques et émotionnelles de la personne âgée.

3. Quels sont les trois types de mesures de protection ?

   Les trois types de mesures de protection sont :

  • La sauvegarde de justice,
  • La curatelle
  • La tutelle.

4. Qu'est-ce que la sauvegarde de justice ?

  • La sauvegarde de justice est une mesure légère qui est utilisée lorsque quelqu'un perd temporairement son autonomie pour certains actes.
  • Elle permet de protéger cette personne pendant la période de placement sous tutelle ou curatelle et dure jusqu'à son rétablissement.

5. Quels sont les types de sauvegarde de justice ?

Il existe deux types de sauvegarde de justice :

  • La sauvegarde médicale, déclenchée par un médecin.
  • La sauvegarde judiciaire, demandée par le majeur lui-même, les proches, le procureur de la république, une personne exerçant déjà une autre mesure de protection ou un tiers.

6. Quelles sont les trois formes de curatelle existantes?

Les trois formes de curatelle sont :

  • La curatelle simple,
  • La curatelle renforcée
  • La curatelle aménagée.

7. Qu'est-ce que la curatelle simple ?

La curatelle simple est une mesure de protection juridique dans laquelle la personne protégée peut accomplir seule les actes de gestion courante, mais doit être assistée par son curateur pour les actes de disposition ayant une incidence sur son patrimoine.

8. Quels sont les types d'actes que la personne sous curatelle simple peut réaliser seule ?

La personne sous curatelle simple peut réaliser seule les actes d'administration qui n'ont pas d'impact sur son patrimoine, tels que :

  • L'ouverture d'un compte bancaire,
  • La résiliation d'un bail ou la souscription d'une assurance.

9. Quelles sont les conséquences de la période suspecte dans le cadre d'une curatelle aménagée?

  • La période suspecte permet au juge de réduire voire annuler les actes passés par le majeur protégé pendant les deux années précédant le prononcé de la mesure de curatelle.

10.  Tutelle, curatelle, sauvegarde de justice : comment obtenir le certificat médical ?

  1. Un certificat médical circonstancié est nécessaire pour demander l'ouverture d'une sauvegarde de justice, tutelle ou curatelle.
  2. Ce certificat décrit la dégradation des facultés de la personne vulnérable et précise les conséquences de cette altération.
  3. Le certificat doit être rédigé par un médecin inscrit sur une liste établie par le procureur de la République.
  4. Le médecin traitant ne peut pas rédiger ce certificat, mais il peut être consulté par le médecin choisi.
  5. La liste des médecins habilités est disponible auprès du greffe du tribunal compétent.
  6. Certains tribunaux diffusent également cette liste sur leur site internet.
  7. Le coût du certificat médical est de 192 €, avec des frais de déplacement en cas de besoin.
  8. Si la personne concernée ne se rend pas au rendez-vous, une somme forfaitaire de 30 € devra être versée.
  9. Le certificat doit être remis par le médecin, sous pli cacheté, directement au procureur de la République ou au juge des tutelles.

Correction : Contrôle de connaissance N°13" Anticoagulants Oraux (AVK-AOD) du sujet âgé "

1. Quels sont les anticoagulants oraux couramment prescrits en France? 
 

  • Les antivitamines K (AVK) et les anticoagulants oraux directs (AOD) sont deux types d'anticoagulants oraux couramment prescrits.

  1. Les AVK comprennent des médicaments tels que Préviscan, Coumadine, Sintrom mini et Sintrom.
  2. Les AOD comprennent des médicaments tels que Eliquis, Xarelto et Pradaxa.

2. Quelles sont les indications des anticoagulants oraux au cours d'une FA atriale?

Il existe 2 classes d'anticoagulants oraux pour la prise en charge de la fibrillation auriculaire ou atriale,

1)Les anticoagulants oraux antivitamine K (AVK) utilisés en cas de fibrillation auriculaire (valvulaire ou non valvulaire)

2) Les anticoagulants oraux d'action directe (AOD) utilisés en cas de fibrillation auriculaire non valvulaire. 

3. Quelles sont les définitions des FA valvulaire et non valvulaire ? 

1.La fibrillation valvulaire est un trouble du rythme cardiaque caractérisé par des activités électriques désorganisées dans les oreillettes, entraînant une contraction irrégulière et inefficace du cœur due a une pathologie cardiaque valvulaire.

 2.La fibrillation non valvulaire est une affection du rythme cardiaque caractérisée par des battements irréguliers et rapides des oreillettes, qui ne sont pas dus à un problème des valves cardiaques.

4. Quelles sont les causes d'une FA valvulaire et non valvulaire ?

1. Les causes de la FA Valvulaire :

  • La sténose mitrale (rétrécissement de la valve mitrale)  
  • L'insuffisance mitrale (fuite partielle de la valve mitrale) 
  • L'endocardite infectieuse (infection des valves cardiaques) 
  • Les anomalies congénitales des valves.

 2. Les causes de la FA non valvulaire :

  • HTA 
  • IDM 
  • Hyperthyroïdie,
  • Age > 60
  • Le diabète
  • Alcoolisme 
  • Obésité
  • Apnée obstructive du sommeil 
  • Maladies rénales ou hépatique 
  • Facteurs génétiques et cardiopathies congénitales  

5. Quelles sont les mesures à prendre en compte avant l'initiation des anticoagulants oraux,?
 

Le choix entre ces deux familles d'anticoagulants sera fait au cas par cas en tenant compte notamment :

1. du risque hémorragique. 

2. de l'âge et du poids; 

3. de la fonction rénale; 

4. de la qualité prévisible de l'observance ; 

5. de la capacité du patient à suivre le degré d' anticoagulation pour les AVK ; 

6. de la préférence du patient après une information adaptée.

6. Comment on utilise les  les AOD en pratique ? 

1. L' apixaban est utilisé à 5 ou 10 mg/jour en deux prises/J

La plus faible posologie est indiquée

  • ´ IR sévère (clairance de la créatinine entre 15 et 29 mL/min), 
  • ´ Au moins deux des caractéristiques s: poids ≤ 60 kg, âge ≥ 80 ans, Créatinine ≥ 15 mg/dL. 
  • ´Non recommandée en cas d'IR terminale (clairance de la créatinine < 15 ml/min).

2. Le dabigatran est utilisé à 220 ou 300 mg/jour en deux prises/J.

La plus faible dose est indiquée

  • ´Âge ≥ 80 ans,
  •  ´Associe au vérapamil ´
  • Certains groupes de patients (âge de 75 à 80 ans, gastrite, œsophagite, RGO, IR modérée, ´
  • Contre-indiqué en cas d'IR sévère et terminale (clairance de la créatinine < 30 mL/min).

3. Le rivaroxaban de 15 ou 20 mg/jour en une prise quotidienne.

La plus faible dose est indiquée

  • ´En cas d'IR modérée à sévère (clairance de la créatinine entre 15 et 49 mL/min). ´
  • Son utilisation n'est pas recommandée en cas d'insuffisance rénale terminale.

7. Comment prescrire un AOD en cas d'âge > 75 ans et/ou poids < 60 kg ? 

  1. L' apixaban peut être utilisé chez ces patients, mais à faible dose (5 mg/jour) en présence d'au moins deux des caractéristiques suivantes : âge ≥ 80 ans, poids ≤ 60 kg, créatinine sérique ≥ 15 mg/dL. 
  2. Le dabigatran peut être utilisé, mais à faible dose (220 mg/jour), chez les patients âgés d'au moins 80 ans. Chez les patients âgés de 75 à 80 ans, la nécessité d'une faible dose doit être évaluée individuellement. 
  3. Le rivaroxaban peut être utilisé à dose standard (20 mg/jour) chez ces patients 
  4. L'edoxaban* peut être utilisé, mais à faible dose (30 mg/jour), chez les patients avec un poids ≤ 60 kg "non commercialisée en France"

8. Comment prescrire un AOD en cas d'insuffisance rénale chronique ? 

Les AOD et IR le dabigatran est le plus éliminé par cette voie) : 

  1.  L' apixaban n'est pas recommandé si la ClCr < 15 mL/min ; il peut être utilisé, mais à faible dose (5 mg/jour), en cas de ClCr comprise entre 15 et 29 ml/mn 
  2.  Le dabigatran est contre-indiqué en cas de clairance de la créatinine (ClCr) < 30 mL/min. En cas d'insuffisance rénale modérée (ClCr entre 30 à 50 ml/min), la nécessité d'une faible dose doit être évaluée individuellement. 
  3.  Le rivaroxaban n'est pas recommandé en cas de ClCr < 15 mL/min ; il doit être utilisé avec prudence et à faible dose (15 mg/jour) si la ClCr est comprise entre 15 et 29 mL/min.
  4.  L' edoxaban* n'est pas recommandé si la ClCr < 15 mL/min ; il peut être utilisé, mais à faible dose (30 mg/jour), en cas de ClCr comprise entre 15 et 29 mL/mn.

9. Quelles sont les modalités de la surveillance biologique des AOD ?

1.Avant de commencer le traitement, il est essentiel d'évaluer la clairance de la créatinine, la fonction hépatique et de doser l'hémoglobine. 

2.Chaque année, il est recommandé d'évaluer régulièrement la fonction rénale et hépatique, ainsi que de doser l'hémoglobine. 

 3.Ceci peut être nécessaire plus fréquemment en cas d'événement intercurrent (par exemple une aggravation soudaine de l'état de santé du patient). 

4.Pour les sujets âgés de plus de 75 ans ou pesant moins de 60 kg, ou si la clairance initiale était entre 30 et 60 mL/mn, une évaluation tous les 6 mois est recommandée.

 5.Dans le cas où la clairance initiale était inférieure à 30 mL/min, une évaluation tous les 3 mois est nécessaire pour surveiller étroitement la fonction rénale.

10. Quels sont les signes de surdosage et sous dosage des AOD ?

1.Les signes de surdosage

  • Saignement de nez ; 
  • Saignement de gencives ; 
  • Sang dans le blanc des yeux ; 
  • Sang dans les selles ou les urines ; 
  • Bleus spontanés ou hématomes 

2. Les signes de sous-dosage

  • Jambe douloureuse, rouge et gonflée ; 
  • Essoufflement inhabituel ; 
  • Malaise inexpliqué ; 
  • Mal de tête inhabituel ; 
  • Apparition brutale d'une faiblesse, d'une paralysie ou d'un engourdissement d'un côté du corps ou du visage ; 
  • Trouble de la parole ou de la vue… 

Correction : Contrôle de connaissance N°14" Astuces et dépendance iatrogène du sujet âgé "

1. Quels sont les trois facteurs qui influent sur la dépendance liée à l'hospitalisation chez les personnes âgées de 70 ans et plus ?

 Les trois facteurs qui influent sur la dépendance liée à l'hospitalisation chez les personnes âgées de 70 ans :

  • La pathologie justifiant l'hospitalisation,
  • L'état de base du patient à son entrée (statut fonctionnel, cognitif, thymique et nutritionnel),
  • Les processus de soins et l'environnement hospitalier.

2. Quels sont les principales causes de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation des personnes âgées ?

Les principales causes de dépendance iatrogène liée à l'hospitalisation des personnes âgées sont :

  • Le syndrome d'immobilisation,
  • La confusion aiguë,
  • La dénutrition,
  • Les chutes,
  • L'incontinence urinaire de novo
  • Les effets indésirables des médicaments.

3. Quelles sont les causes transitoires ou réversibles d'incontinence urinaire selon le modèle DIAPPERS ?

 Les causes transitoires ou réversibles d'incontinence urinaire selon le modèle DIAPPERS incluent

  • Le délire ou état confusionnel (D),
  • Une infection urinaire basse (I),
  • Une carence hormonale (A),
  • Des causes psychologiques comme la dépression (P),
  • La Polymédication notamment avec des anticholinergiques, opiacés, sédatifs, diurétiques, etc. (P),
  • Un excès de diurèse par augmentation des apports oraux ou en perfusion ainsi que l'utilisation de diurétiques (E),
  • Une restriction de mobilité (R)
  • Enfin la constipation et le fécalome qui représentent environ 10% des incontinences chez les personnes âgées.

4. Quels sont les différents paliers d'interventions pour prévenir et traiter les causes de dépendance iatrogène chez les patients âgés hospitalisés ?

Les différents paliers d'interventions sont :

  • Palier 1 : interventions systématiques préventives pour tous les patients âgés de 70 ans et plus, et/ou fragiles, comprenant une évaluation et des interventions préventives systématiques par l'équipe du service
  • Palier 2 : interventions spécifiques de prévention et de traitement précoces pour les patients ayant des facteurs de risque de déclin fonctionnel, incluant une évaluation et des interventions spécifiques par une équipe pluriprofessionnelle
  • Palier 3 : interventions spécialisées d'évaluation et de traitement pour les patients présentant une confusion, un syndrome d'immobilisation, une dénutrition ou ayant fait une chute grave sans amélioration malgré les interventions des paliers précédents. Ce palier implique une évaluation and des interventions spécialisées par une équipe gériatrique pluri professionnelle avec au moins un gériatre et infirmière formée en gériatrie.

5. Quelles sont les étapes à suivre pour prévenir le risque médicamenteux chez un patient à l'admission du patient en hospitalisation ?

  • Établir une liste actualisée de tous les médicaments pris par le patient, y compris ceux sur prescription et en automédication
  • Confirmer ces informations en utilisant des documents de prescription ou en sollicitant la collaboration d'un proche aidant
  • Analyser le traitement du patient en prenant en compte les indications, contre-indications et posologies appropriées
  • Comparer les maladies traitées afin d'évaluer le rapport bénéfice/risque pour chaque médicament
  • Optimiser le traitement selon les caractéristiques spécifiques du patient, tels que son statut fonctionnel, son environnement, son espérance de vie, sa qualité de vie et ses objectifs.
  • Rédiger une ordonnance intégrant toutes les modifications apportées au traitement lors de la sortie d'hospitalisation pour éviter toute confusion ou perte d'information.
  • Inclure ces modifications dans la lettre de liaison et dans le compte rendu de sortie pour maintenir la continuité des soins.

6. Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir le risque d'incontinence de novo ?

  • Évaluation du statut de continence urinaire et éviter les protections inutiles
  • Recherche et traitement des causes potentielles d'incontinence
  • Prise en charge de la rétention vésicale et choix approprié du sondage urinaire
  • Réduction de l'utilisation prolongée des sondages vésicaux avec des mesures spécifiques
  • Utilisation bénéfique d'un bladder scanner chez les patients présentant des troubles cognitifs
  • Promotion du retrait anticipé ou automatisé du sondage urinaire avec une évaluation régulière et une communication interprofessionnelle.

7. Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir le risque de chutes à l'hôpital ?

  • Mobiliser, transférer et aider les patients à marcher, si nécessaire avec une aide technique ou humaine.
  • Promouvoir l'activité physique en travaillant sur l'équilibre et le renforcement musculaire des membres inférieurs.
  • Repérer les patients à risque de chute en cas d'antécédents de chute récents ou en utilisant des tests simples tels que la station unipodale, le test de lever d'une chaise, le timed up and go test ou encore le test de marche sur 5 ou 10 mètres. Pour les patients présentant un haut risque de chute :
  • Effectuer une évaluation pluridisciplinaire du risque de chute avec une équipe gériatrique.
  • Privilégier des interventions personnalisées et multifactorielles pour prévenir les chutes en fonction des risques identifiés lors de l'évaluation.

8. Quelles sont les mesures à prendre pour prévenir et traiter la dénutrition ?


  • Eviter les périodes de jeûne non justifiées et en limiter la durée.
  • Repérer les patients dénutris ou à risque de dénutrition en évaluant leur poids, leur Indice de Masse Corporelle (IMC), leur perte de poids dans les 3 et 6 derniers mois, utiliser l'échelle MNA si besoin.
  • Vérifier l'état de la bouche et s'assurer d'une bonne hygiène buccale ainsi que du port des prothèses dentaires.
  • Evaluer l'appétit, respecter les goûts du patient et prévoir une collation si le jeûne est prolongé (≥ 12 heures).
  • Accorder le temps nécessaire pour une bonne alimentation et fournir une aide adaptée si nécessaire.
  • Rechercher des troubles de la déglutition chez les patients dénutris ou à risque, proposer des textures adaptées si besoin.

9. Comment prévenir et traiter un syndrome d'immobilisation?

  • Repérer les facteurs de risque prédisposants et déclenchants.
  • Favoriser l'indépendance au lit, et de façon précoce et régulière, le lever au fauteuil, la verticalisation et la mobilisation.
  • Limiter les restrictions d'activité : éviter le repos au lit non justifié médicalement, les aides inadaptées aux activités de la vie quotidienne, aux transferts et à la marche, les contentions physiques passives ou chimiques, les dispositifs médicaux limitant la mobilisation.
  • Réévaluer régulièrement, et si la restriction d'activité est justifiée, en limiter la durée et mettre en place des mesures de compensation pour en limiter les conséquences.
  • Éduquer le patient et l'entourage sur les conséquences de l'im

10. Quelles sont les facteurs de risque de dépendance liée à l'hospitalisation chez les personnes âgées

· Facteurs prédisposants liés au patient

  • Un âge avancé (plus de 70 ans)
  • Le statut fonctionnel prémorbide 15 jours avant l'admission : besoin d'une aide à 3 IADL ou à 1 ADL
  • Le statut fonctionnel à l'admission : un besoin d'aide aux ADL
  • Un déclin fonctionnel dans les 15 jours précédant l'admission
  • Un état de fragilité
  • Des troubles de la mobilité 15 jours avant l'admission : utilisation d'une aide technique à la marche, instabilité à la marche, incapacité de courir ou de monter un étage
  • Des troubles cognitifs modérés à sévères (Mini Mental Test Examination – MMSE < 20)
  • Des symptômes dépressifs avant l'admission
  • Un déficit sensoriel (visuel ou auditif ou somesthésique)
  • Des troubles nutritionnels
  • Une Polymédication
  • Des hospitalisations récentes
  • Un support social faible
  • Une mauvaise qualité de vie

· Facteurs précipitants liés à la maladie

  • La pathologie cause de l'hospitalisation, sa sévérité, et son type (AVC, cancers, insuffisance cardiaque, insuffisance coronaire, pneumopathie, fracture de la hanche, etc.)
  • Une chirurgie programmée ou non (l'anesthésie et l'acte chirurgical)
  • Le mode d'entrée par le service des urgences

3. Facteurs précipitants liés à l'hospitalisation (environnement et soins)

- La survenue d'une confusion

- Un repos au lit ou une mobilisation insuffisante

- La présence d'une escarre

- Le port d'une sonde vésicale ou d'une couche pour incontinence urinaire

- Une dénutrition

- Les traitements médicamenteux et une Polymédication

- Un environnement hospitalier inadapté

- Une dépendance contrainte (aide systématique sans tenir compte des capacités)

- Une chute

- Des troubles du sommeil

- Une organisation de la sortie tardive et inadaptée

11. La définition de l'iatrogénie :

C'est l'ensemble des conséquences néfastes pour la santé, potentielles ou avérées, résultant de l'intervention médicale (erreurs de diagnostic, prévention ou prescription inadaptée, complications d'un acte thérapeutique) ou de recours aux soins ou de l'utilisation d'un produit de santé.

Correction : Contrôle de connaissance N°15" Diabète type 2 sujet âgé 

1. Quelle est la définition du diabète du type 2 chez le sujet âgé?

Diabète de type 2 est défini par : 

  1. Une glycémie supérieure à 1,26 g/l (7,0 mmol/l) après un jeûne de 8 heures et vérifiée à deux reprises .
  2. Ou la présence de symptômes de diabète (polyurie, polydipsie, amaigrissement) associée à une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) ; 
  3.  Ou une glycémie (sur plasma veineux) supérieure ou égale à 2 g/l (11,1 mmol/l) 2 heures après une charge orale de 75 g de glucose (critères proposés par l'Organisation mondiale de la santé).

2. Quelles sont les complications du diabète du type 2 ?

Le diabète de type 2 provoque 

  1.  Des complications microvasculaires (rétinopathie, néphropathie et neuropathie)
  2.  Des complications macrovasculaires (infarctus du myocarde, artérite et accident vasculaire cérébral). 

 L'objectif du traitement du patient atteint d'un diabète de type 2 est de réduire la  morbimortalité, par l'intermédiaire notamment d'un contrôle glycémique correct.

3. Quelles sont les trois catégories du diabète de type 2 ?

  1. Les personnes dites « vigoureuses » : en bon état de santé, indépendantes et bien intégrées socialement, c'est-à-dire autonomes d'un point de vue décisionnel et fonctionnel qui sont assimilables aux adultes plus jeunes ; 
  2. Les personnes dites « fragiles » : à l'état de santé intermédiaire et à risque de basculer dans la catégorie des malades. Elles sont décrites comme une population vulnérable, avec des limitations fonctionnelles motrices et cognitives et une baisse des capacités d'adaptation ; 
  3. Les personnes dites « malades » : dépendantes, en mauvais état de santé en raison d'une polypatholgie chronique évoluée génératrice de handicaps et d'un isolement social.

4. Quelles sont les antécédents de complication macrovasculaire pouvant être considérée comme évoluée du diabète du type 2 et leurs objectifs HBA1C  ?

  1. Infarctus du myocarde (IDM) avec insuffisance cardiaque ; 
  2. Atteinte coronarienne sévère (tronc commun ou atteinte tritronculaire ou atteinte de [IVA] proximal) ; 
  3. Atteinte polyartérielle (au moins 2 territoires artériels symptomatiques) ; 
  4. Artériopathie oblitérante des membres inférieurs (AOMI) symptomatique; 
  5. Accident vasculaire cérébral récent (< 6 mois). 


Objectifs HBA1c : 

  1. Pour les patients avec un antécédent de complication macrovasculaire considérée comme non évoluée, un objectif inférieur ou égal à 7 % est recommandé. 
  2.  Pour les patients avec un antécédent de complication macrovasculaire considérée comme évoluée, un objectif inférieur ou égal à 8 % est recommandé 

5. Quels sont les objectifs HBA1C des diabétiques type 2  ayant une insuffisance rénale chronique ? 

  1. Maladie rénale chronique* avec DFG normal ou augmenté : DFG ≥ 90.
  2.  Maladie rénale chronique* avec DFG légèrement diminué : DFG entre 60 et 89. Insuffisance rénale modérée : Stade 3A : DFG entre 45 et 59. Stade 3B : DFG entre 30 et44. 
  3.  Insuffisance rénale sévère : DFG entre15 et29. 
  4.  Insuffisance rénale terminale. 


L'objectif selon le stade 

  1.  Stade 3 (Stade 3A, et 3B inferieur ou égale 07% 
  2.  Stade 4 et 5 inf ou égale à 8 %

6. Quelles sont les différentes classes médicamenteuses, diabète type 2 ?   

A)-  Les différents types des antidiabétiques oraux

  1.  Les médicaments qui améliorent la sensibilité à l'insuline : Biguanides (Metformine, Glucophage et génériques, Stagid) 
  2.  Les médicaments qui stimulent la production d'insuline : Sulphamide H(Amarel, Daonil, Diamicron),les glinides ((Novonorm, Repaglinide) 
  3. Les médicaments qui réduisent l'absorption des sucres : (Glucor, Acarbose) 
  4. Les médicaments qui agissent par le biais des incrétines : Les gliptines (Galvus, Januvia, onglyza, sitaglipine, vildaglipine), GLP-1 (Byatta, Ozempic, Trulicity, victoza) 
  5. Les médicaments qui favorisent l'élimination des sucres : Gliflozines (dapagliflozine « FORXIGA ») et l' empagliflozine « JARDIANCE »).

B) - Les associations d'antidiabétiques oraux: avec la metformine (Eucreas, Glucovance, janumet, Komboglyze, synjardy, Valmetia, xigduo) 

 C)- Les injections d'insuline : lantus, levemir, autres …. 

 D)- Les associations d'antidiabétiques injectables :(insuline dégludec)

7. Quels sont les signes cliniques de l'hypoglycémie du sujet âgés diabetique?

  1. Symptômes : vertiges, désorientation, chutes, changement, brutal de comportement 
  2. Symptomatologie fruste voir asymptomatique notamment, si apparition nocturne 
  3. Potentiellement masquée par le syndrome de fragilité

8. Quels sont les facteurs du risque de l'hypoglycémie du sujet âgé diabétiques ?

  1. Insuffisance rénale 
  2.  dénutrition,
  3.  Polymédication, 
  4. troubles cognitifs

9. Quelles sont les complications de l'hypoglycémie du sujet âgé diabétique ? 

  1. chutes, 
  2. fractures, 
  3. perte d'autonomie,
  4.  troubles cognitifs en cas d'hypoglycémies répétées,
  5.  hospitalisation, 
  6. décès

10. Quelle sont les particularités du traitement de la personne âgée diabétique ?

A) - Les moyens non médicamenteux : 

  1. Au niveau alimentaire, il est important de lutter contre la dénutrition. 
  2. L'activité physique doit être maintenue et sera adaptée aux possibilités physiques de chaque patient. 
  3.  La marche régulière reste un pilier de cette prise en charge. 

B) - Médicaments autres que l'insuline 

  1. La metformine est le médicament de première intention, sauf en cas de contre-indication ou de tolérance insuffisante. 
  2. Les Gliptines sont un choix alternatif pour les sujets âgés dits "fragiles" car le risque d'hypoglycémie est très faible avec ce type de médicaments. 
  3. Le Glimépiride, le Gliclazide et les Glinides peuvent provoquer des hypoglycémies et sont donc prescrits chez les patients diabétiques âgés dits "en bonne santé" avec un risque modéré d'hypoglycémie. Une auto-surveillance glycémique est nécessaire dans ce contexte. 
  4. Les analogues du GLP1 habituellement limités après 75 ans peut être prescrits chez les patients diabétiques âgés dits "en bonne santé" qui recherchent une protection cardiovasculaire. 
  5. Les inhibiteurs des SGLT2 aussi limités après 75 ans en raison de leurs effets secondaires. Ils pourraient être prescrits aux patients diabétiques âgés dit "en bonne santé" pour une protection cardio-rénale si nécessaire. 

C) -Traitement par insuline 

  1. Une insuline à action prolongée associée aux traitements par comprimés dans un premier temps. 
  2.  En cas d'échec du traitement initial, il est possible d'intensifier le schéma de traitement en utilisant des protocoles plus complexes.

Correction : Contrôle de connaissance N° 16 " L'insuffisance cardiaque du sujet âgé 

1. Quelle est la définition de l 'insuffisance cardiaque ?

Définition : L'insuffisance cardiaque est une condition dans laquelle le cœur est incapable de pomper suffisamment de sang pour répondre aux besoins du corps 

2. Quels sont les facteurs de risque courants pour le développement d'une insuffisance cardiaque chez les personnes âgées ? 

  1. Le tabac ; 
  2. L'excès de LDL-cholestérol (« mauvais » cholestérol) ; 
  3. L'hypertension artérielle ; 
  4. L'obésité ; 
  5. Le diabète ; 
  6. L'excès de boissons alcoolisées ; 
  7. Une alimentation trop riche en sel ; 
  8. La sédentarité ; 
  9. L'hyperthyroïdie non traitée ; 
  10. L'anémie sévère ; 
  11. L'apnée obstructive du sommeil ; 
  12. Une alimentation fortement déséquilibrée ou insuffisante.

3. Quels sont  les symptômes typiques et non typiques  d'une insuffisance cardiaque chez un patient âgé ?

A) - Symptômes typiques 

1. Dyspnée d'effort ou de repos (score NYHA), orthopnée, dyspnée paroxystique nocturne 

2. Difficultés à réaliser les activités quotidiennes

 3. Intolérance à l'exercice physique, récupération lente 

4. Fatigue 

5. Œdèmes des chevilles 

6. Prise de poids

B) - Symptômes moins typiques 

1. Toux nocturne ou à l'effort 

2. Essoufflement penché en avant

3. Sibilants (asthme cardiaque) 

4. Gonflement, ballonnements, anorexie

5. Confusion, dépression 

6. Vertiges 

7. Palpitations, tachycardie 

8. Syncope 

9. Prise de poids rapide (> 2 kg en 3 jours) 

10. Apnées du sommeil (+30 %)

4. Quelles sont les mesures hygiéno-diététiques pour la prise en charge de l'insuffisance cardiaque?

A) - Mesures générales 

 1. Diurétiques de l'anse à visée symptomatique (Furosémide 20 à 40 mg jusqu'à 1000 mg/j. Fractionner à partir de 40 mg 

2. Éducation pour adaptation aux apports sodés 

3. Hypertension artérielle 

4. LDL cible selon les comorbidités cardiovasculaires

 5. Activité physique 

6. Réadaptation cardiaque supervisée en SSR 

7. Arrêt du tabac et de l'alcool 

8. Régime méditerranéen 

B) - Mesures associées 

1. Éducation thérapeutique 

2. Évaluation diététique 

3. Vaccinations grippe, Covid-19, pneumocoque/5 ans 

4. Diagnostic rapide des infections intercurrentes 

5. Surveillance des cardiotoxiques 

6. Dépister des apnées du sommeil 

7. Mesure systématique de l'IPS (ESC 2017 LEAD) 

8. Ferritinémie cible ≥ 100 ng/mL: bilan étiologique et fer maltose IV si ICFEd ou ICFEmd symptomatique 

C)- Comorbidités

 1. Obésité: prise en charge spécifique 

2. Diabète: iSGLT2 

3. Dépister une BPCO 

4. Dépister annuellement une dépression 

5. Échelle: Beck, Cardiac Depression Scale 

6. Traitements sûrs: sertraline, escitalopram. Éviter les tricyclique

5. Quelle est la classification de NYHA en insuffisance cardiaque?
 

La classification de NYHA en insuffisance cardiaque est la suivante : 

1. Classe I : aucune limitation d'activité physique. L'activité normale ne provoque pas de fatigue, de palpitations ou d'essoufflement excessifs. 

2. Classe II : légère limitation d'activité physique. L'activité normale entraîne une fatigue, des palpitations ou un essoufflement excessif. 

3. Classe III : limitation marquée de l'activité physique. L'activité normale entraîne une fatigue, des palpitations ou un essoufflement excessif. 

4. Classe IV : impossibilité d'effectuer une activité physique sans symptômes. Des symptômes peuvent être présents même au repos, et toute activité physique légère entraîne une aggravation des symptômes.

6. Quelles sont les classes médicamenteuses de l'insuffisance cardiaque ? 

D'après les recommandations européennes et internationales actualisées en 2021, la prise en charge des adultes atteints d'une insuffisance cardiaque repose, en complément des mesures hygiéno-diététiques et du contrôle des facteurs de risque cardiovasculaires, sur un traitement standard qui comprend :

. Un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou en cas d'intolérance aux IEC, un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II, soit l'association fixe sacubitril/valsartan ;

 2. Un bêtabloquant chez les patients cliniquement stables ; 

3. Un antagoniste de l'aldostérone (spironolactone ou éplérénone) chez les patients dont la maladie n'est pas contrôlée malgré un traitement optimal par IEC (ou antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II) + bétabloquant ; 

4. ± un diurétique de l'anse en cas de symptômes et de signes d'œdèmes. 

5. Une Gliflozines, des traitements anticoagulants (en cas d'infarctus, de fibrillation auriculaire), ou des médicaments destinés à traiter l'angine de poitrine (angor).

7. Quelles sont les Indications à l'hospitalisation pour insuffisance cardiaque chez le sujet âgé ?

A) - Sévérité clinique 

1. Dyspnée, cyanose

2. Œdèmes majeurs 

3. Fibrillation atriale 

4. Bradycardie < 50/min mal tolérée ou BAV haut degré 

5. Hypotension mal tolérée 

6. Angor aggravé ou d'apparition récente 

B) - Sévérité biologique 

1. Hyponatrémie ou hyperkaliémie menaçante 

2. Anémie 

3. Insuffisance rénale d'aggravation progressive 

C)- Comorbidités 

1. Valvulopathie sévère ou autre 

2. Maintien à domicile impossible 

3. Sortie d'hospitalisation pour insuffisance cardiaque

8. Quel est le bilan initial en cas de la suspicion d'une insuffisance cardiaque ? 

Bilan initial devant une suspicion d'insuffisance cardiaque: 

1. NFS 

2. Ferritinémie, CRP 

3. Ionogramme, créatininémie, DFG CKD-EPI 

4. Urée, albumine (HAS 2015) 

5. ASAT, ALAT, GGT, bilirubine 

6. Glycémie à jeun ou HbA1c 

7. Bilan lipidique 

8. TSH 9. NT- proBNP 

10. Radiographie thoracique 

11. ECG de repos 12D 

12. Consultation de cardiologie 

13. Échocardiographie 

14. Bilan des autres suspicions diagnostiques (spirométrie

9. Quels sont les éléments de surveillance de l'insuffisance cardiaque chez le sujet âgé ? 

1. Observance du traitement 

2. Auto- surveillance du poids et adaptation du furosémide 

3. Consulter en aggravation des symptômes ou l'absence d'amélioration sous traitement 4. Intensité des symptômes 

5. Activités de la vie quotidienne 

6. Pression artérielle - fréquence cardiaque - poids 

7. Sel, alcool, tabac 

8. Activité physique 

9. Posologies en cours 

10. Suivi iono -créatinine, NFS (min 2/an), ferritinémie (≥ 100 ng/mL) 

11. Vaccinations 

12. ECG annuel 

13. ETT si symptômes (NYHA II 1-2 ans, + si aggravation) 

14. Dépistage annuel d'une dépression

10. Quelle sont les valeurs normales de la BNP et NT proBNP ?

1. Les valeurs normales de la BNP (brain natriuretic peptide) sont généralement inférieures à 100 pg/ml. 

2. Les valeurs normales du NT-proBNP (N-terminal pro-brain natriuretic peptide) varient selon l'âge et le sexe. 

o Inférieures à 300 pg/ml pour les patients de moins de 50 ans, 

o Inférieures à 450 pg/ml pour les patients de 50 à 75 ans,

o Inférieures à 900 pg/ml pour les patients de plus de 75 ans.

Correction : Contrôle de connaissance N° 17 " Le syndrome coronarien aigue st+ et st- 

1. Quels sont les deux types du syndrome coronarien aigu ? 

Les syndromes coronariens aigus (SCA) sont des affections qui impliquent une obstruction de l'artère coronaire,

 il existe deux types de SCA: 

 1. SCA ST (+) sont causés par une occlusion complète et durable d'une artère coronaire épicardique. Ils nécessitent une revascularisation urgente, qui peut être réalisée par fibrinolyse intraveineuse ou par angioplastie. 

 2. SCA ST (-) sont caractérisés par une obstruction coronaire partielle ou intermittente. Au sein de cette catégorie, on distingue l'infarctus du myocarde (IDM) sans onde Q (ou IDM sous endocardique) et l'angine de poitrine instable

2. Quel est le diagnostic SCA ST+ ? 

Le syndrome coronarien aigu (SCA) avec sus-décalage du segment ST (ST+), ou infarctus aigu du myocarde, se manifeste cliniquement par: 

1. Une douleur rétro sternale prolongée (> 20 à 30 minutes) constrictive, intense, irradiant vers les mâchoires et les vaisseaux du cou, survenant le plus souvent au repos. 

2. Il s'agit d'une douleur nitrorésistante, cependant le test diagnostique (trinitrine sublinguale), utile en cas de douleur atypique, est contre-indiqué en cas d'infarctus du ventricule droit et de pression artérielle systolique inférieure à 90 mmHg, et n'est pas conseillé en cas d'infarctus inférieur. 

3.Différentes anomalies de l'électrocardiogramme (ECG) se succèdent dans les 1res heures : ischémie sous-épicardique, courant de lésion sous-endocardique (onde de Pardee) associé à des images en miroir, puis onde Q de nécrose. 

4.La biologie (troponine, CPK) n'a pas de place en phase aiguë: NON.

3. Quels sont les complications SCA ST+ ?

Il existes quatre complications :

1.Complications hémodynamiques (insuffisance cardiaque aiguë, choc cardiogénique),

2.Complications rythmiques (mort subite par fibrillation ventriculaire, tachycardie ventriculaire ou asystolie),  

3.Complications mécaniques (rupture de paroi entraînant une communication interventriculaire ou une tamponnade, rupture de pilier mitral à l'origine d'une insuffisance mitrale massive), 

4.Complications thromboemboliques 

1. Quels sont sont les facteurs de risque cardiovasculaire du  SCA ST+?

Facteurs de risque non modifiables :

• Âge :

• Sexe masculin

• Hérédité :

2. Facteurs de risque modifiables :

• Tabagisme :

• Hypertension artérielle

• Dyslipidémies :

• Diabète :

3. Autres facteurs de risque :

• Sédentarité :

• Obésité :

2. Quel est le diagnostic différentiel d'un SCA ST+ ?

Devant un syndrome douloureux thoracique :

  • Douleurs cardiovasculaires : Myocardite aiguë, dissection aortique, péricardite aiguë, cardiomyopathie de Tako-Tsubo.
  • Douleurs pulmonaires : Embolie pulmonaire et infarctus pulmonaire, Pneumonie, pleurésie et pneumothorax
  • Douleur gastro-intestinale : Spasme œsophagien, œsophagite, ulcère peptique, pancréatite cholécystite
  • Douleur musculo squelettique :

Devant une élévation des Troponines :

  • Embolie pulmonaire
  • Décompensation cardiaque gauche aiguë
  • Crise hypertensive
  • Septicémie
  • Péri -/myocardite (toxique ou infectieuse)
  • Trauma thoracique
  • Réanimation cardiopulmonaire
  • Tachycardie avec insuffisance coronarienne relative
  • Insuffisance rénale sévère

3. Quel est le le traitement du SCA ST+ ?

  • Angioplastie coronaire primaire : Déblocage de l'artère coronaire à l'aide d'un cathéter et mise en place d'un stent.
  • Médicaments antiplaquettaires (aspirine, P2Y12) pour prévenir la formation de caillots sanguins.
  • Analgésiques pour soulager la douleur.
  • Héparine pour prévenir la formation de caillots sanguins. Avant la revascularisation
  • Bêtabloquants pour réduire la charge cardiaque.
  • Anti-ischémiques (nitrates) pour améliorer la circulation sanguine vers le muscle cardiaque.
  • Réadaptation cardiaque pour favoriser la guérison et prévenir de futures complications.

A la suite

Pour le SCA « ST+ »

il faut une Bithérapie pendant une année et puis aspirine à vie.

Il faut de l'HNF en bolus en phase aiguë, arrêté une fois le patient est revascularisé.

Bétabloquants et IEC dans les 24 h pour tout le monde

Statine à forte dose et pour tout le monde.

Correction du Concours EVC -PAE   en Geriatrie  2023

Concours EVC en Gériatrie 2023 

1 .EVC Fondamentale année 2023 " 27/09/2023 "  10h 12h 

Épreuve de Vérification des Connaissances Fondamentales

                                                                               Sujet :

Attention : Les candidats sont informés qu'ils doivent donner le nombre exact de réponses demandées . Proposer plus de réponses que demandées entraine un zéro à la question .

Question N ° 1 : Donnez 3 caractéristiques du vieillissement cardio – vasculaire et donnez en regard les possibles conséquences cliniques chez un sujet âgé

Question N ° 2 : Donnez 4 des critères de fragilité décrits par Fried

Question N ° 3 : Citez 5 des principales causes de dépendance iatrogène

Question N ° 4 : Quelles sont les 4 activités de l'échelle d'autonomie IADL à évaluer prioritairement dans un bilan de troubles neuro – cognitifs car précocement altérées ?

Question N ° 5 : Citez 2 critères d'attribution de l'APA

Question N ° 6 : Citez 5 types de services ou aides techniques que vous pouvez intégrer dans le plan personnalisé d'une personne âgée dépendante , et dites pour chacun si son financement repose principalement sur l'Assurance Maladie ou sur l'APA

Question N ° 7 : Donnez 3 caractéristiques de la sauvegarde de justice

Question N ° 8 : Citez 4 sites fracturaires considérés comme signant une fracture sévère en cas d'ostéoporose ( selon les recommandations du GRIO – Groupe de Recherche et d'Information sur les Ostéoporoses )

Question N ° 9 : Pour la mesure de la densité minérale osseuse chez une femme âgée de 80 ans , quels sont les sites de mesure possibles ? Placez – les par ordre de pertinence

Question N ° 10 : Citez 6 effets secondaires potentiels que vous devez évaluer dès les premiers jours d'initiation d'un traitement morphinique chez un patient âgé

Question N ° 11 : Selon les critères diagnostiques du DSM5 , quels sont les deux éléments permettant de différencier un trouble neurocognitif léger d'un trouble neurocognitif majeur ?

Question N ° 12 : Citez deux des trois principaux stigmates histologiques caractéristiques d'une maladie d'Alzheimer sur un examen neuropathologique de cerveau

Question N ° 13 : Dans le cas de troubles neurocognitifs avérés et portant surtout sur l'attention et les fonctions exécutives et visuo – spatiales , quels sont les 4 signes cliniques cardinaux du diagnostic d'une maladie à corps de Lewy selon les critères de McKeith de 2017 ?

Question N ° 14 : Quand une ponction lombaire est réalisée dans le bilan d'une maladie d'Alzheimer , quels sont les biomarqueurs dosés dans le liquide cérébro – spinal et quel est leur profil typique ?

Question N ° 15 : Citez 5 éléments de la définition d'un syndrome confusionnel selon le DSM5

Question N ° 16 : Citez 2 diagnostics différentiels de syndrome confusionnel

Question N ° 17 : Devant un syndrome confusionnel d'un patient âgé , quel bilan biologique de 1ère intention prescrivez – vous ? Expliquez pour chaque examen ce que vous recherchez

Question N ° 18 : Citez 2 situations dans lesquelles le scanner cérébral devient un examen de 1ère intention en cas de syndrome confusionnel

QuestionN°19 :Citez 2 tests, réalisables en consultation ou dans la chambre d'un patient âgé ,qui permettent de détecter une vulnérabilité quant au risque de chute, Et décrire Brièvement chacun.

Question N° 20 :Chez un patient hospitalisé pour chute avec station prolongée au sol, citez 6 Complications du maintien au sol.

Questions N° 21 :Chez un patient âgé hospitalisé pour chute, citez 6 types de médicaments que vous allez rechercher en priorité sur l'ordonnance du patient, afin de détecter un facteur iatrogène prédisposant ou précipitant (ne pas donner de nom de médicament mais des familles de médicaments)

Question N°22 : HypoTA orthostatique : décrire comment vous la recherchez et ce que vous retenez comme critères diagnostiques.

Questions N° 23 : Donnez 3 symptômes clés du syndrome de post chute

Question N° 24 Sans évoquer l'alitement prolongé ni les facteurs précipitants, donnez 5

Situations pathologiques ou maladies chroniques considérées comme facteurs De risque d'escarre

Question N°25 : Un patient alité depuis quelques jours présente une phlyctène au niveau d'un Point de pression sur un talon. Est-ce que cela peut être une escarre ? si oui à Quel stade Il 'évaluez-vous ? si non à quoi correspond la phlyctène ?

Question N°26 : Citez 4 des grandes lignes des mesures de prévention des escarres chez un Patient âgé immobilisé (par exemple après un AVC)

Question N°27 : Chez un patient âgé dénutri, quels sont les critères de dénutrition sévère ?

Question N°28 : Pour un patient âgé dénutri, quels sont les apports quotidiens recommandés en calories et en protéines ?

Question N°29 : En fonction du lieu de vie (domicile ou EHPAD) ou du type de structure Hospitalière (court séjour, SSR ou USLD), quelles sont les recommandations De fréquence de surveillance du poids pour dépister une dénutrition chez le Sujet âgé ?

Question N°30 : Indication d'une transfusion de culot(s) globulaire(s) chez le sujet áge : que Retenez-Vous comme seuils et objectifs transfusionnels en fonction des Comorbidités d'un patient âgé anémique ?

Question N°31 : Quelles sont les deux grandes lignes de la prise en charge d'une Hyponatrémie par SIADH ?

Question N°32 : Quelles sont les 3 grandes causes d'une hyponatrémie avec augmentation du Secteur extracellulaire ?

Question N°33 : En cas d'hyponatrémie de « dilution » à l'occasion d'une décompensation D'une insuffisance cardiaque, quel est l'état d'hydratation des secteurs Intracelulaire et extracellulaire ?

Question N°34 : En face de chaque symptôme énoncé, dites s'il s'agit d'un symptôme classique De déshydratation intra (DlC) – ou extra-cellulaire (DEC) :

O Perte de poids DIC DEC

O Baisse de la PA DIC DEC

O Sécheresse des muqueuses DIC DEC

O Accélération de la FC DIC DEC

O Somnolence DIC DEC

Questions N° 35 : Citez les 3 causes principales d'anémie macrocytaire du sujet âgé avec un VGM> 105u



                                           Reponses


Question N ° 1 : Donnez 3 caractéristiques du vieillissement cardio – vasculaire et donnez en regard les possibles conséquences cliniques chez un sujet âgé


Caractéristiques du vieillissement cardio-vasculaire:

  1. Diminution de l'élasticité des vaisseaux sanguins
  2. Réduction de la réponse vasomotrice
  3. Augmentation de la rigidité artérielle

Conséquences cliniques possibles chez un sujet âgé:

  1. Hypertension artérielle
  2. Maladies cardiovasculaires (telles que l'athérosclérose, la maladie coronarienne)
  3. Insuffisance cardiaque

Question N ° 2 : Donnez 4 des critères de fragilité décrits par Fried

Critères de fragilité décrits par Fried:

  1. Perte de poids involontaire
  2. Épuisement
  3. Faible activité physique
  4. Faiblesse musculaire

Question N ° 3 : Citez 5 des principales causes de dépendance iatrogène

Causes de dépendance iatrogène:

  1. Prescription excessive de médicaments analgésiques
  2. Prescription inappropriée de médicaments psychotropes
  3. Utilisation prolongée de médicaments pour traiter l'anxiété ou l'insomnie
  4. Prescription excessive d'opioïdes pour traiter la douleur chronique
  5. Mauvaise gestion des médicaments antalgiques après une intervention chirurgicale ou une blessure

Question N ° 4 : Quelles sont les 4 activités de l'échelle d'autonomie IADL à évaluer prioritairement dans un bilan de troubles neuro – cognitifs car précocement altérées ?

Activités de l'échelle d'autonomie IADL à évaluer prioritairement dans un bilan de troubles neuro-cognitifs:

  1. Utilisation du téléphone
  2. Gestion des médicaments
  3. Gestion des finances
  4. Préparation des repas

Question N ° 5 : Citez 2 critères d'attribution de l'APA

Critères d'attribution de l'APA:

  1. Être âgé de plus de 60 ans
  2. Présenter une perte d'autonomie

Question N ° 6 : Citez 5 types de services ou aides techniques que vous pouvez intégrer dans le plan personnalisé d'une personne âgée dépendante , et dites pour chacun si son financement repose principalement sur l'Assurance Maladie ou sur l'APA

Types de services ou aides techniques pour une personne âgée dépendante et leur financement:

  1. Aide à domicile (financé principalement par l'APA)
  2. Aides techniques pour la mobilité (financées principalement par l'Assurance Maladie)
  3. Service de téléassistance (financé principalement par l'APA)
  4. Livraison de repas à domicile (financée principalement par l'Assurance Maladie)
  5. Répit et soutien aux aidants familiaux (financé principalement par l'APA)

Question N ° 7 : Donnez 3 caractéristiques de la sauvegarde de justice

Caractéristiques de la sauvegarde de justice:

  1. Mesure de protection juridique
  2. Destinée aux personnes majeures en situation de vulnérabilité
  3. Vise à protéger les intérêts patrimoniaux et personnels de la personne concernée

Question N ° 8 : Citez 4 sites fracturaires considérés comme signant une fracture sévère en cas d'ostéoporose ( selon les recommandations du GRIO – Groupe de Recherche et d'Information sur les Ostéoporoses )

Sites fracturaires considérés comme signant une fracture sévère en cas d'ostéoporose:

  1. Col du fémur
  2. Vertèbres
  3. Extrémité supérieure de l'humérus
  4. Bassin

Question N ° 9 : Pour la mesure de la densité minérale osseuse chez une femme âgée de 80 ans , quels sont les sites de mesure possibles ? Placez – les par ordre de pertinence

Sites de mesure possibles de la densité minérale osseuse chez une femme âgée de 80 ans, par ordre de pertinence:

  1. Col du fémur
  2. Rachis lombaire
  3. Radius distal

Question N ° 10 : Citez 6 effets secondaires potentiels que vous devez évaluer dès les premiers jours d'initiation d'un traitement morphinique chez un patient âgé

Effets secondaires potentiels à évaluer dès les premiers jours d'initiation d'un traitement morphinique chez un patient âgé:

  1. Somnolence
  2. Constipation
  3. Nausées/vomissements
  4. Trouble de la coordination motrice
  5. Sédation excessive
  6. Confusion mentale

Question N ° 11 : Selon les critères diagnostiques du DSM5 , quels sont les deux éléments permettant de différencier un trouble neurocognitif léger d'un trouble neurocognitif majeur ?

Deux éléments permettant de différencier un trouble neurocognitif léger d'un trouble neurocognitif majeur selon les critères diagnostiques du DSM-5:


  1. La sévérité des symptômes : un trouble neurocognitif léger se caractérise par des symptômes légers qui n'entravent pas significativement les activités quotidiennes, tandis qu'un trouble neurocognitif majeur se manifeste par des symptômes plus graves impactant de manière significative le fonctionnement cognitif et les activités quotidiennes.
  2. Le niveau d'altération des fonctions cognitives : un trouble neurocognitif léger est caractérisé par une altération légère des fonctions cognitives, tandis qu'un trouble neurocognitif majeur se manifeste par une altération plus importante et généralisée des fonctions cognitives.

Question N ° 12 : Citez deux des trois principaux stigmates histologiques caractéristiques d'une maladie d'Alzheimer sur un examen neuropathologique de cerveau

Stigmates histologiques caractéristiques d'une maladie d'Alzheimer sur un examen neuropathologique de cerveau:

  1. Plaques amyloïdes
  2. Enchevêtrements neurofibrillaires

Question N ° 13 : Dans le cas de troubles neurocognitifs avérés et portant surtout sur l'attention et les fonctions exécutives et visuo – spatiales , quels sont les 4 signes cliniques cardinaux du diagnostic d'une maladie à corps de Lewy selon les critères de McKeith de 2017 ?

Signes cliniques cardinaux du diagnostic d'une maladie à corps de Lewy selon les critères de McKeith de 2017 pour des troubles neurocognitifs avérés portant sur l'attention et les fonctions exécutives et visuo-spatiales:


Les 4 signes cliniques cardinaux du diagnostic d'une maladie à corps de Lewy selon les critères de McKeith de 2017 sont :

1. Les fluctuations cognitives.

2. Les hallucinations visuelles récurrentes et élaborées.

3. Les symptômes parkinsoniens précoces .

4. La sensibilité aux médicaments neuroleptiques .


Question N ° 14 : Quand une ponction lombaire est réalisée dans le bilan d'une maladie d'Alzheimer , quels sont les biomarqueurs dosés dans le liquide cérébro – spinal et quel est leur profil typique ?

1. Protéine bêta-amyloïde (Aβ42) : Il s'agit d'une protéine clé dans la formation des plaques amyloïdes présentes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer. Un profil typique de biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer montre une diminution de la concentration du peptide Aβ42 dans le LCS.


2. Tau phosphorylée (p-Tau) : Cette protéine est impliquée dans la formation des dégénérescences neurofibrillaires, un autre marqueur pathologique de la maladie d'Alzheimer. Dans le LCS, une augmentation de la concentration de p-Tau est observée chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer.

3. Ratio Aβ42/Aβ40 : Ce ratio est utilisé pour évaluer le métabolisme des peptides amyloïdes. Un profil typique de la maladie d'Alzheimer présente un ratio anormal, avec une diminution de la concentration d'Aβ42 par rapport à Aβ40 dans le LCS. Le profil typique des biomarqueurs de la maladie d'Alzheimer dans le LCS se caractérise par une diminution de la concentration d'Aβ42, une augmentation de la concentration de p-Tau et un ratio anormal Aβ42/Aβ40.



Question N ° 15 : Citez 5 éléments de la définition d'un syndrome confusionnel selon le DSM 5.

Les critères diagnostiques cliniques DSM-5 de la confusion aigue sont :

1. Perturbation de l'attention et de la conscience

2. Installation rapide sur un temps court des symptômes

3. Existence d'une autre perturbation cognitive

4. Non expliquée par un trouble neurocognitif préexistant

5. La symptomatologie est la conséquence directe d'une autre affection médicale,


Question N ° 16 : Citez 2 diagnostics différentiels de syndrome confusionnel

Diagnostics différentiels de syndrome confusionnel:

1) Delirium: Le délirium est un état de confusion aiguë qui est souvent causé par des problèmes médicaux tels qu'une infection, une toxicité médicamenteuse ou une insuffisance hépatique. Il se caractérise par une altération de la conscience, une désorientation, des troubles de la mémoire et une fluctuation de l'état mental.


2) Démence: La démence est un trouble chronique et progressif qui résulte généralement de maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer. Elle se caractérise par une altération de la mémoire, de la pensée et du comportement, et peut entraîner une désorientation et une confusion. Contrairement au délirium, la démence est un état de confusion qui persiste dans le temps et ne fluctue pas.


Question N ° 17 : Devant un syndrome confusionnel d'un patient âgé , quel bilan biologique de 1ère intention prescrivez – vous ? Expliquez pour chaque examen ce que vous recherchez comme effets secondaires des méd

Bilan biologique de première intention devant un syndrome confusionnel chez un patient âgé:

  1. Numération formule sanguine (recherche d'une anémie ou d'une infection)
  2. Ionogramme sanguin (recherche de déséquilibres électrolytiques)
  3. Fonction hépatique et rénale (recherche d'une insuffisance organique)
  4. Glycémie (recherche de diabète ou hypoglycémie)
  5. Dosage des gaz du sang (recherche d'une désaturation en oxygène)


Question N ° 18 : Citez 2 situations dans lesquelles le scanner cérébral devient un examen de 1ère intention en cas de syndrome confusionnel

Situations dans lesquelles le scanner cérébral devient un examen de première intention en cas de syndrome confusionnel:

  • Signes de localisation neurologique
  • Suspicion d'hémorragie méningée


QuestionN°19 :Citez 2 tests, réalisables en consultation ou dans la chambre d'un patient âgé ,qui permettent de détecter une vulnérabilité quant au risque de chute, Et décrire Brièvement chacun.


  1. La position unipodale" est le fait de se tenir sur un seul pied en équilibre, sans l'aide d'un appui supplémentaire.la normale < 5 secondes
  2. Le Get up and go "se lever et partir" ou "se mettre debout et partir d'une chaise sans accoudoirs et revenir le normal < 20 secondes.


Question N° 20 :Chez un patient hospitalisé pour chute avec station prolongée au sol, citez 6 Complications du maintien au sol.

Complications du maintien au sol chez un patient âgé hospitalisé pour une chute et une station prolongée au sol:

Escarres

Infections

Problèmes respiratoires (comme une pneumonie d'inhalation)

Problèmes circulatoires (comme une thrombose veineuse profonde)


Questions N° 21 :Chez un patient âgé hospitalisé pour chute, citez 6 types de médicaments que vous allez rechercher en priorité sur l'ordonnance du patient, afin de détecter un facteur iatrogène prédisposant ou précipitant (ne pas donner de nom de médicament mais des familles de médicaments)


  1. Benzodiazépines (famille de médicaments sédatifs)
  2. Anticholinergiques (médicaments qui bloquent les récepteurs muscariniques)
  3. Psychotropes (médicaments utilisés pour traiter les troubles mentaux)
  4. Antihypertenseurs (médicaments utilisés pour traiter l'hypertension artérielle)


Question N°22 : HypoTA orthostatique : décrire comment vous la recherchez et ce que vous retenez comme critères diagnostiques.

  1. Prendre la tension artérielle en position allongée et debout
  2. Comparer les mesures de tension artérielle pour détecter une diminution significative (généralement de plus de 20 mmHg en systolique ou de plus de 10 mmHg en diastolique) en position debout


Questions N° 23 : Donnez 3 symptômes clés du syndrome de post chute

Nb: attention la différence entre symptôme et signes !!!

  1. Peur de tomber à nouveau:
  2. Diminution de la confiance en soi:
  3. Troubles de l'équilibre et de la coordination:


Question N° 24 Sans évoquer l'alitement prolongé ni les facteurs précipitants, donnez 5

Situations pathologiques ou maladies chroniques considérées comme facteurs De risque d'escarre

Situations pathologiques ou maladies chroniques considérées comme facteurs de risque d'escarre:

  1. Maladie vasculaire périphérique
  2. Diabète
  3. Malnutrition
  4. Incontinence urinaire ou fécale
  5. Immobile ou alité

Question N°25 : Un patient alité depuis quelques jours présente une phlyctène au niveau d'un Point de pression sur un talon. Est-ce que cela peut être une escarre ? si oui à Quel stade Il 'évaluez-vous ? si non à quoi correspond la phlyctène ?

  1. La phlyctène au niveau d'un point de pression sur un talon peut être une escarre.
  2. Le stade d'évaluation dépendra de la classification de l'escarre (stade 1 à 4).
  3. La phlyctène peut correspondre à un stade 2 de l'escarre, caractérisé par une perte de peau superficielle avec formation de vésicules ou de bulles remplies de liquide.

Question N°26

Citez 4 des grandes lignes des mesures de prévention des escarres chez un Patient âgé immobilisé (par exemple après un AVC)

Mesures de prévention des escarres chez un patient âgé immobilisé:

  1. Changements de position réguliers
  2. Utilisation de matelas et de coussins adaptés pour soulager les points de pression
  3. Hygiène cutanée appropriée (incontinence urinaire)
  4. Aide à l'alimentation pour maintenir une bonne nutrition 'dénutrition'

Question N°27 : Chez un patient âgé dénutri, quels sont les critères de dénutrition sévère ?

Critères de dénutrition sévère chez un patient âgé dénutri:

Les critères de dénutrition sévère sont les suivants (1 seul critère suffit) :

  1. IMC < 20 kg/m² ;
  2. Perte de poids : ◦≥ 10 % en 1 mois, ◦ou ≥ 15 % en 6 mois, ◦ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie
  3. Albuminémie ≤ 30 g/L.


Question N°28 : Pour un patient âgé dénutri, quels sont les apports quotidiens recommandés en calories et en protéines ?

Apports quotidiens recommandés en calories et en protéines pour un patient âgé dénutri:

  1. Calories: 30-35 kcal/kg/jour
  2. Protéines: 1-1,5 g/kg/jour

Question N°29 : En fonction du lieu de vie (domicile ou EHPAD) ou du type de structure Hospitalière (court séjour, SSR ou USLD), quelles sont les recommandations De fréquence de surveillance du poids pour dépister une dénutrition chez le Sujet âgé ?

Recommandations de fréquence de surveillance du poids pour dépister une dénutrition chez le sujet âgé en fonction du lieu de vie ou du type de structure hospitalière:

  1. Domicile: au moins une fois par mois
  2. EHPAD: au moins une fois par 3 mois
  3. Hospitalisation : à l'admission et le long du séjour et au cas par cas


Question N°30 : Indication d'une transfusion de culot(s) globulaire(s) chez le sujet áge : que Retenez-Vous comme seuils et objectifs transfusionnels en fonction des Comorbidités d'un patient âgé anémique ?

Indications d'une transfusion de culot(s) globulaire(s) chez un sujet âge:

  1. Hémoglobine inférieure à 7 g/dL chez un patient stable bien tolérée
  2. Hémoglobine inférieure à 8 g/dL chez un patient présentant des symptômes d'hypoxie et si IDM ,cardiopathie, mise d '02
  3. hémoglobine 10 g/dl si mal tolérée


Question N°31 : Quelles sont les deux grandes lignes de la prise en charge d'une Hyponatrémie par SIADH ?

Prise en charge d'une hyponatrémie par SIADH:

  1. Restriction hydrique
  2. Supplémentation en sodium
  3. pas de diurétiques

Question N°32 : Quelles sont les 3 grandes causes d'une hyponatrémie avec augmentation du Secteur extracellulaire ?

  1. Insuffisance cardiaque congestive
  2. Cirrhose hépatique
  3. Syndrome néphrotique


Question N°33 : En cas d'hyponatrémie de « dilution » à l'occasion d'une décompensation D'une insuffisance cardiaque, quel est l'état d'hydratation des secteurs Intracelulaire et extracellulaire ?

  1. Secteur extracellulaire augmenté
  2. Secteur intracellulaire inchangé ou légèrement diminué


Question N°34 : En face de chaque symptôme énoncé, dites s'il s'agit d'un symptôme classique De déshydratation intra (DlC) – ou extra-cellulaire (DEC) :

Déshydratation extracellulaire " DEC "

O Perte de poids

O Baisse de la PA

Déshydratationintracellulaire " DIC "

O Sécheresse des muqueuses

O Accélération de la FC

O Somnolence


Question : 35 Citez les 3 causes principales d'anémie macrocytaire du sujet âgé avec un VGM > 105u

  • La carence en vitamine B12
  • La carence en acide folique
  • L'alcoolisme chronique 

2. EVC  Pratique année 2023  "27/09/2023 "   15h 17h  

                        Épreuve de Vérification des Connaissances Pratiques

                                                                       Sujet 1

Vous voyez un homme de 95 ans, qui consulte dans un contexte de chutes à répétition. Il signale également une difficulté nette à se relever de son fauteuil.

Il s'agit d'un patient avec une hypertension artérielle sous amlodipine, une fibrillation atriale paroxystique sous amiodarone et rivaroxaban.

Ce patient, ancien employé dans les transmissions de télégramme après un certificat  d'études primaires, est marié et a 2 fils. Il vit à domicile

Il y a 6 mois, il a consulté un neurologue de ville pour un ralentissement global. Un traitement par L Dopa a été introduit devant la suspicion d'une maladie de parkinson idiopathique. 

De façon plus récente, une dysurie et une pollakiurie ont justifié l'introduction d'un traitement par alpha bloquant.

QUESTION 1:

Concernant les chutes à répétition, quels mécanismes en terme de facteurs précipitants pouvez- vous évoquer chez ce patient ? Justifiez vos réponses.


Vous authentifiez une hypotension orthostatique sans accélération du pouls lors de la consultation. 

QUESTION 2:

Comment qualifiez-vous l'hypotension orthostatique de ce patient ?

Par ailleurs, le fils du patient vous signale qu'il le trouve très ralenti depuis environ 1 mois. Il a été obligé de s'occuper de ses papiers et de ses comptes pour la première fois avec plusieurs oublis d'échéances 

L'interrogatoire retrouve aussi la présence d'illusions et d'hallucinations visuelles vespérales. Il y a des alternances de moments de franche lucidité » et d'autres de grande incohérence le plus souvent dans la même journée.

Votre examen neurologique confirme un syndrome parkinsonien prédominant à droite. L'évaluation cognitive de débrouillage en consultation montre un MMS à 24/30 (rappel 2/3, calcul 1/5, figure 0/1)

QUESTION 3:

Devant les troubles cognitifs, vous vous posez la question d'une démence à corps de Lewy. 

Quels sont les arguments en faveur dans cette observation ?

QUESTION 4:

Vous avez fait réaliser une IRM cérébrale. Expliquez ce que vous recherchez avec cet examen. 

Après une évaluation neuropsychologique complète et l'ensemble des examens complémentaires, vous vous orientez vers le diagnostic de démence à corps de Lewy.

On décide de mettre en place un traitement par inhibiteur de l'acetylcholinesterase.

QUESTION 5 :

Quelle prise en charge non médicamenteuse (médicale et sociale) allez-vous proposer ?

Vous mettez en œuvre l'ensemble de cette prise en charge..

Quelques mois après, lors d'une consultation de suivi, l'épouse du patient se plaint de recevoir des Coups de la part de son mari alors qu'il dort, ce qui la gêne terriblement.

QUESTION 6 : Quelle hypothèse diagnostique formulez-vous pour ce trouble ?

Vous continuez à suivre ce patient et sur l'année passée, son état reste stable de son avis et celui de son épouse.

Environ 3 mois après votre dernière consultation, il est hospitalisé aux urgences.

A l'arrivée aux urgences, un ECG est réalisé par l'infirmière


QUESTION 7 :

Interprétez cet ECG

Rapport

Votre interne a beaucoup de mal à examiner le patient qui ne se laisse pas faire mais il lui semble que la mobilité de l'hémicorps droit est globalement moins bonne. Il obtient un scanner cérébral en Urgence, pensant à un accident vasculaire cérébral ischémique potentiellement d'origine embolique

Compte tenu de la fibrillation atriale connue. Le radiologue appelle avant même que le patient revienne dans le service pour vous demander de regarder les images du scanner sur le logiciel d'imagerie partagé dans l'hôpital. Voici une des coupes de ce scanner.

QUESTION 8:

Interprétez cette image de scanner cérébra


                                                            Reponses  

QUESTION 1:

Concernant les chutes à répétition, les facteurs précipitants chez ce patient pourraient être l'hypotension orthostatique due à la prise d'amlodipine, la présence d'un syndrome parkinsonien prédominant à droite, ainsi que la possible démence à corps de Lewy

QUESTION 2:

L'hypotension orthostatique de ce patient peut être qualifiée de sévère en raison de l'absence d'accélération du pouls lors de la consultation

QUESTION 3:

Les arguments en faveur d'une démence à corps de Lewy dans cette observation sont les troubles cognitifs, les illusions et les hallucinations visuelles vespérales, ainsi que les moments de lucidité alternant avec des moments d'incohérence.

QUESTION 4:

L'IRM cérébrale est réalisée pour rechercher d'éventuelles lésions cérébrales pouvant expliquer les symptômes neurologiques, notamment les signes de démence à corps de Lewy.

QUESTION 5:

La prise en charge non médicamenteuse proposée peut inclure un soutien psychologique, une stimulation cognitive, une réadaptation fonctionnelle, ainsi qu'une aide à la gestion quotidienne des activités.

QUESTION 6:

Le trouble diagnostique formulé pour les coups reçus par l'épouse du patient pendant son sommeil peut être une parasomnie, comme le trouble comportemental en sommeil paradoxal.

QUESTION 7:

  1. Fibrillation atriale .  les signes  P absente  et rythme irrégulier ,rapide.
  1. Bloc de bronche gauche 
  2.  Pas de ST+ 
  3.  Extrasystole ventriculaire isolé

QUESTION 8:

L'image du scanner cérébral semble montrer une zone d'ischémie cérébrale, ce qui peut confirmer l'hypothèse gauche  d'un accident vasculaire cérébral ischémique d'origine embolique.

image Floue


                                                                          

                                                                       Sujet 2


Vous hospitalisez en urgence en unité de court séjour gériatrique une patiente de 80 ans, amenée par son mari sur la demande de SOS médecin avec la lettre suivante :

<< Cher confrère, merci de voir Mme A. pour altération de l'état général. Ce matin, son mari nous a appelés car elle n'arrivait pas à se réveiller. La glycémie capillaire était à 0,3 g/l. Elle a reçu 3 ampoules de G30% en IV. La glycémie est remontée à 2 g/l. Merci de ce que vous pourrez faire pour elle >>

Son mari vous indique ses antécédents :

  1. diabète depuis 10 ans
  2. hypertension artérielle depuis 10 ans également, avec une cardiopathie hypertensive
  3. chirurgie de la cataracte des 2 yeux il y a 10 ans (c'est dans le bilan préopératoire qu'ont
  4. été découverts le diabète et l'HTA)
  5. artériopathie oblitérante des membres inférieurs
  6. coxarthrose droite pour laquelle elle a refusé l'intervention chirurgicale proposée il y a quelques années. Pendant les crises douloureuses, elle prend d'elle-même du diclofénac qui lui avait été prescrit il y a plusieurs années et c'est d'ailleurs le cas en ce moment.

Il vous confie la dernière ordonnance du médecin généraliste :

  1. gliclazide 30 LM: 3 cp le matin
  2. hydrochlorothiazide : 12,5 mg/j
  3. losartan: 50 mg/j
  4. clopidogrel : 75mg/j

et la dernière biologie, effectuée il y a 2 mois : HbA1C = 7,5%, créatinine = 110 μmoles/L

(Clairance de la créatinine selon Cockcroft à 28ml/mn)  3/5

A l'arrivée : poids = 50 kg, PA = 140 / 70 mmHg, apyrétique, glycémie capillaire = 1,4 g/L, Na = 140 mEq/l, K = 4,2 mEq/L, Créatininémie = 160 μmoles/L (Clairance de la créatinine selon Cockcroft à 19 mL/mn)

QUESTION 1 : 

Quelle mesure thérapeutique prescrivez – vous immédiatement et pourquoi ? Que décidez – vous de faire concernant les traitements habituels de la patiente ?

QUESTION 2 :

Quels sont les 2 mécanismes possibles de l'hypoglycémie initiale ?

QUESTION 3 : 

Le traitement antidiabétique était – il adapté chez cette patiente et pourquoi ?

QUESTION 4 : 

De quel trouble hydroélectrolytique souffre – t – elle et quel en est le mécanisme le plus probable ?

Après quelques jours, l'état de la patiente s'est amélioré. Vous commencez à préparer la sortie . La créatininémie est à 110 μmoles / L ( Clairance de la créatinine selon Cockcroft 28 mL / min ) . Les glycémies sont entre 1,8 et 2,5 g / L .

QUESTION 5 : 

Sans entrer dans les détails , quel type de traitement antidiabétique allez – vous prescrire . Justifiez votre choix . Comment encadrez – vous cette prescription ?

QUESTION 6 : 

La pression artérielle est en permanence entre 160 / 60 et 180/90 mmHg . Vous décidez de réintroduire l'ARA2 . Quelle surveillance allez – vous prescrire ?

                                                           

                                            Réponse du sujet N° 2

 Réponse 1 :

 Immédiatement, je prescris une perfusion de glucose à 10% afin de remonter la glycémie de la patiente et éviter une nouvelle hypoglycémie. Concernant les traitements habituels, je décide de les arrêter temporairement car la glycémie instable de la patiente nécessite une réévaluation de son traitement antidiabétique.

Réponse 2 : 

Les deux mécanismes possibles de l'hypoglycémie initiale sont : une prise excessive d'antidiabétiques et/ou une mauvaise alimentation de la patiente.

Réponse 3 : 

Le traitement antidiabétique n'était pas adapté chez cette patiente car le diabète était mal contrôlé. La glycémie à 7,5% indique une hyperglycémie chronique. De plus, la prise d'un sulfamide hypoglycémiant comme le gliclazide peut entraîner des hypoglycémies sévères, notamment chez une patiente âgée atteinte d'artériopathie oblitérante des membres inférieurs.

Réponse 4 : 

La patiente souffre d'une insuffisance rénale avec une clairance de la créatinine basse, ce qui indique une altération de la fonction rénale. Le mécanisme le plus probable de ce trouble hydroélectrolytique est une rétention de sodium et une diminution de l'élimination de l'eau, ce qui conduit à une hypervolémie et une hypertension artérielle.

Réponse 5 : 

Je vais prescrire un traitement antidiabétique par insuline, probablement sous forme d'insuline lente (basale) associée à une insuline rapide (bolus) avant les repas. La patiente a une clairance de la créatinine diminuée, ce qui est une contre-indication à l'utilisation des sulfamides hypoglycémiants. De plus, son diabète est mal contrôlé et nécessite une prise en charge plus intensive.

Réponse 6 : 

Je vais prescrire une surveillance régulière de la pression artérielle pour évaluer l'efficacité de la réintroduction de l'ARA2. Je vais également surveiller la fonction rénale de la patiente en réalisant des dosages réguliers de la créatininémie et de la clairance de la créatinine pour vérifier qu'il n'y a pas d'aggravation de l'insuffisance rénale.


                                                        


                                                     Sujet 3

Un homme de 94 ans est amené aux urgences par les pompiers après avoir été retrouvé au sol à son domicile par son aide - ménagère le matin même ( elle était sans nouvelle de lui depuis 48 . heures ) . Veuf sans enfant , il vit seul en pavillon , marche avec 1 canne quand il sort du domicile , car il est déjà tombé dehors à 3 reprises ces dernières années . Autonome pour les activités de la vie quotidienne , il bénéficie d'une aide - ménagère 3 heures / semaine pour le ménage uniquement . Vous notez dans ses antécédents :

notion de troubles cognitifs légers non explorés - diabète de type 2 traité par metformine avec adjonction récente de repaglinide hypertension artérielle traitée par ramipril et hydrochlorothiazide

fibrillation atriale sous rivaroxaban gonarthrose gauche pour laquelle il prend régulièrement du tramadol - cataracte bilatérale non opérée - tabagisme sevré à 70 PA , exogènose non sevrée ( 4 verres de vin / jour ) - difficultés de sommeil depuis plusieurs années expliquant la prise régulière de zopiclone

A l'examen : - température 38,3 ° C , TA 110/70 mmHg . bruits du cœur irréguliers , ECG : fibrillation atriale connue , fréquence cardiaque 100 / min score de Glasgow 12 , confus et agité

réflexes rotuliens et achilléens non retrouvés - foyer de crépitants en base droite , saturation en oxygène 90 % en air ambiant sensibilité et matité à la percussion hypogastrique

- rougeurs des 2 talons et dermabrasions diffuses Le scanner cérébral est normal .

Dans le bilan biologique , vous notez : hémoglobine 17 g / d ucocytes 18 Giga / mm³ dont polynucléaires 15 Giga / mm³ , plaquettes 480 Giga / mm³ , LDH à 4 fois la normale ( 4N ) , CPK 15N , urée 20 mmol / L , créatininémie 150 µmol / L ( clairance de créatinine évaluée à 21 mL / min avec la formule de Cockcroft ) , CRP 120 mg / L . protides plasmatiques 80 g / L , natrémie 149 mmol / L , kaliémie 4,2 mmol / L , glycémie 6 mmol / L , calcémie 2,35 mmol / L .

QUESTION 1 : Quels sont les facteurs prédisposants de chute que vous notez chez ce patient ?

QUESTION 2 : Quels médicaments ont pu jouer un rôle dans la chute en tant que facteurs précipitants ? Précisez le ou les mécanisme ( s ) pour chacun .

QUESTION 3 : En prenant en compte l'ensemble des informations cliniques et paracliniques , quelles complications immédiates de la chute identifiez - vous chez ce patient ?

QUESTION 4 : Interprétez les résultats donnés de la numération formule sanguine . Si vous notez une ou des anomalies , donnez pour chacune l'explication qui vous paraît la plus probable

QUESTION 5 : Quelle est votre attitude pour chacun des médicaments du patient pour les 24 premières heures ?

QUESTION 6 : Comment allez - vous réhydrater ce patient ? Détaillez ( voie , type de soluté et principe pour déterminer le volume ) .



                                                            Réponses du sujet  N° 3

QUESTION 1:  

Quels sont les facteurs prédisposants de chute que vous notez chez ce patient ?

  1. Âge avancé (94 ans)

  2. Antécédents de chutes précédentes

  3. Troubles cognitifs légers

  4. Prise régulière de tramadol pour traiter la gonarthrose gauche

  5. Rougeurs des 2 talons et dermabrasions diffuses 

QUESTION 2 :  

Quels médicaments ont pu jouer un rôle dans la chute en tant que facteurs précipitants ? Précisez le ou les mécanisme(s) pour chacun.

  1. La prise régulière de tramadol pourrait aggraver l'instabilité lors de la marche.
  2. La prise de zopiclone pour les difficultés de sommeil peut provoquer des vertiges et des troubles de l'équilibre.

QUESTION 3  :  

En prenant en compte l'ensemble des informations cliniques et paracliniques, quelles complications immédiates de la chute identifiez-vous chez ce patient ?

  1. Fièvre (38,3°C)

  2. Troubles cardiaques (fibrillation atriale)

  3. Confusion et agitation

  4. Absence de réflexes rotuliens et achilléens

  5. Foyer de crépitants en base droite

  6. Saturation en oxygène à 90% en air ambiant

  7. Sensibilité et matité à la percussion hypogastrique

  8. Rougeurs des 2 talons et dermabrasions diffuses

QUESTION 4 :  

Interprétez les résultats donnés de la numération formule sanguine. Si vous notez une ou des anomalies, donnez pour chacune l'explication qui vous paraît la plus probable.

  1. Hémoglobine élevée (17 g/dl) peut indiquer une déshydratation due à la chute.

  2. Leucocytes élevés (18 Giga/mm³) peuvent indiquer une infection due à la chute.

  3. LDH élevée (4 fois la normale) peut indiquer des dommages tissulaires dus à la chute.

  4. CPK élevée (15 fois la normale) peut indiquer des lésions musculaires dues à la chute.

  5. Urée élevée (20 mmol/L) peut indiquer une altération de la fonction rénale due à la chute.

  6. Créatininémie élevée (150 µmol/L) peut indiquer une insuffisance rénale due à la chute.

  7. CRP élevée (120 mg/L) peut indiquer une réaction inflammatoire due à la chute.

QUESTION 5 :  

Quelle est votre attitude pour chacun des médicaments du patient pour les 24 premières heures ?

  1. Les médicaments doivent être temporairement arrêtés en raison de la confusion et de l'agitation du patient.

QUESTION 6 :  

Comment allez-vous réhydrater ce patient ? Détaillez (voie, type de soluté et principe pour déterminer le volume).

  1. Une réhydratation intraveineuse est recommandée.

  2. Le choix d'un soluté de réhydratation (ex: Ringer lactate ou sérum physiologique) sera effectué en fonction des besoins du patient en équilibre électrolytique.

  3. Le volume de réhydratation sera déterminé en fonction du poids corporel et du degré de déshydratation du patient, en suivant les recommandations médicales.




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