Diabète du sujet âgé

    LE DIABETE TYPE I OU TYPE II

Des conseils à un diabétique

L'atteinte du pied d'un diabétique est une complication grave , quelque soit le type du diabète (type 1 ou type 2) le risque est toujours présent :

A)-Pourquoi le pied :

  • Une atteinte des nerfs :
  • Une perte de la sensibilité
  • Des traumatismes non perçus
  • Des artérites
  • Modification de la forme des pieds

B)- le risque à éviter :

  • Une infection de la peau
  • La nécrose de la peau
  • L'infection de l'os
  • L'amputation

C)-L'hygiène des pieds d'un diabétique :

a)- les choses à faire

  • Inspecter les pieds tous les jours (avec un miroir si nécessaire)
  • Nettoyer les pieds tous les jours avec du savon et de l'eau, bien sécher et surtout entre les orteils.
  • Couper les ongles droits et pas trop courts.
  • Acheter des chaussettes en coton et les changer tous les jours

b)- les choses à ne pas faire :

  • Ne pas couper soi-même les cors ou les ongles incarnés
  • Ne prenez pas de bain de pied
  • Ne marcher pas les pieds nus
  • Ne porter pas des chaussettes et chaussures trop serrées

On cas de n'importe quelle modification au niveau de vos pieds parler à votre infirmière et à votre médecin.

                                                                                                                                        Dr Madani -Ali Gériatre

Prévention des escarres. Ostéoporose 

   Prévention des escarres


La définition d'une escarre : c'est une lésion ischémique (arrêt ou insuffisance de la circulation du sang au niveau du tissu) liée à une compression des tissus mous entre un plan dur (matelas, lit …..) et les saillies osseuses ou les différents points d'appui (exp : talon, coude, sacrum …..)

Les facteurs de risque:

  • La dénutrition dans ses différentes formes (légère, modérée et sévère)
  • Les pathologies nécessitant une immobilité (fracture de fémur, bassin, le post opératoire).
  • Les pathologies neurologiques (comas, hémiplégies, parkinson………)
  • Les pathologies vasculaires (état de choc, décompensation cardiaque et respiratoire).
  • L'hygiène corporelle (incontinence urinaire, fécale ou mixte).

Les facteurs aggravants :

  • Les facteurs métaboliques (carences nutritionnelles)
  • Les facteurs de souffrance tissulaire (anémie, obésité….)
  • Les complications liées au plâtre, matériel trop serré (gouttière, attelle….)

Il faut prévenir, mais comment ?

  • Il faut surveiller les points d'appui.
  • Il faut prendre en charge la dénutrition (compléments nutritifs).
  • Il faut éviter le frottement peau et plan dur.
  • Il faut éviter les plis causés par le linge sur le corps.
  • Il faut prendre l'incontinence en charge (changes réguliers).
  • Il faut utiliser le matériel d'aide (matelas anti-escarre ; statique ou dynamique).
  • Il faut changer régulièrement la position de la personne alitée change chaque3 heure.
  • Il faut effleurer délicatement les points d'appui (talon, sacrum …) avec de Sanyrène au stade 0
  • Il faut alerter vite votre médecin ou votre infirmier (ère) en cas de rougeur.
  • Il ne faut jamais faire un massage sur une rougeur sur un point d'appui.

Dr Madani Ali gériatre

                                                                  

 L'OSTEOPOROSE DU SUJET AGE

Définition de l'ostéoporose :

L'ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la densité osseuse et des altérations de la microarchitecture des os.

Les symptômes :

La seule manifestation de l'ostéoporose est la douleur liée à la survenue de fractures pour des traumatismes minimes, par exemple suite à une simple chute de sa hauteur. Les modifications du tissu osseux responsables de la fragilité du squelette sont indolores, sauf en cas de fracture

Les principaux symptômes de l'ostéoporose sont les suivants :

Fractures : la survenue de fractures est l'un des signes les plus communs de la fragilité des os, celle-ci est entraînée par l'ostéoporose. Elles peuvent survenir après une chute, en descendant du trottoir ou même à la suite d'une forte toux.

Douleurs dorsales ou cervicales : l'ostéoporose peut provoquer des fractures par tassement de la colonne vertébrale. Les vertèbres qui s'affaissent peuvent pincer les nerfs émergeant de la moelle épinière.

Réduction de la taille : elle est due à une courbature du dos, provoquée par l'affaissement des vertèbres. C'est le symptôme le plus facilement reconnaissable de l'ostéoporose.

Posture voûtée : la cyphose est due à une courbature du dos, aussi entraînée par l'affaissement des vertèbres. Elle provoque des douleurs dorsales et peut affecter la respiration à cause de la pression exercée sur les voies respiratoires.

Le diagnostic :

Le diagnostic est posé devant la présence de plusieurs éléments cliniques, biologiques ou d'imagerie 

  • La mesure de la densité osseuse en faisant une ostéodensitométrie. C'est un examen peu irradiant et non invasif, qui se pratique en quelques minutes. Elle permet d'évaluer la densité minérale osseuse qui reflète la masse osseuse. Plus la masse osseuse est basse, plus le risque de fracture est élevé.
  • La recherche de facteurs de risque d'ostéoporose (antécédents familiaux, prise de glucocorticoïdes au long cours, tabac, fracture antérieure, polyarthrite rhumatoïde…), l'évaluation des apports alimentaires en calcium, la réalisation de bilans biologiques… participent également à la démarche diagnostique de l'ostéoporose
  • Une perte de taille : La perte taille par rapport à la mesure historique (taille d'aujourd'hui comparée à la taille à l'âge de 20 ans) doit faire suspecter une fracture vertébrale. Le dépistage des fractures vertébrales commence par la mesure annuelle de la taille et la recherche de douleurs au niveau de la colonne vertébrale. La réalisation de radiographies permet de poser le diagnostic 4
  • Des facteurs de risque de chute : comme une baisse de l'acuité visuelle, des troubles de l'équilibre…

Le traitement

Les médicaments : la prescription de médicaments est la façon la plus agressive de ralentir la perte osseuse. Les molécules utilisées bloquent l'activité des cellules impliquées dans la destruction de l'os.

  • Une thérapie hormonale : les femmes ménopausées ont plus de risques de souffrir d'ostéoporose, en raison de la baisse de production de l'estrogène à l'effet protecteur sur la diminution de la masse osseuse. Les femmes peuvent recevoir un traitement hormonal.
  • Une consommation accrue de calcium et de vitamine D : un apport suffisant de ces éléments permet de ralentir la perte osseuse. Les aliments riches en calcium comprennent le lait, les légumes verts, les graines et le pain enrichis, ainsi que les produits à base de soja.
  • L'activité physique : les exercices renforcent les os et permettent la prévention de l'ostéoporose. L'activité physique nécessaire pour réduire les risques d'ostéoporose comprend les exercices avec des poids ou des bandes de résistance. La marche, le jogging, le vélo ou l'utilisation d'une machine elliptique peuvent être bénéfiques.
  • Une consommation accrue de calcium et vitamine D :

Dr Madani Ali gériatre

                                                       

 La dénutrition 

La dénutrition peut être liée à un ou à une association des facteurs suivants :

‒ un déficit d'apport protéino-énergétique ;

‒ une augmentation des dépenses énergétiques totales ;

‒ une augmentation des pertes énergétiques et/ou protéiques.

A) - Diagnostic de la dénutrition sévère

Lorsque le diagnostic de dénutrition est établi, il est recommandé de déterminer la présence de critères de sévérité.

Les critères de dénutrition sévère sont les suivants (1 seul critère suffit) :

‒ IMC < 20 kg/m² ;

‒ perte de poids :

• ≥ 10 % en 1 mois,

• ou ≥ 15 % en 6 mois,

• ou ≥ 15 % par rapport au poids habituel avant le début de la maladie ;

‒ albuminémie ≤ 30 g/L.

B) - Surveillance de l'état nutritionnel

La surveillance nutritionnelle des personnes âgées implique :

  • Le patient lui-même ;
  • Les proches aidants ;
  • Tous les professionnels de santé ;
  • Tous les professionnels du secteur médico-social concernés par la nutrition ou susceptibles de
  • S'occuper des personnes âgées.

Quel que soit leur statut nutritionnel, la surveillance repose sur :

  • La mesure du poids ;
  • Le calcul de l'IMC ;
  • L'évaluation de l'appétit ;
  • L'évaluation de la consommation alimentaire ;
  • La force musculaire.

Hyperthermie du sujet âgé      

 A) Devant une hyperthermie ≥ 38.5

1. Alerter le médecin traitant ou le médecin responsable.

2. Prendre les constantes : TA, pouls, saturation (Sa02),température,

3. Réaliser des prélèvements bactériologiques avant toutes antibiothérapies :

- les hémocultures

- BU voir un ECBU (en instillant un peni flow si patient masculin, un sondage évacuateur chez les patientes compliquées ou incontinentes ou si un doute sur une rétention urinaire aigue.

- ECBC si signes respiratoires (toux, encombrement, dyspnée, désaturation).

- Instaurer 1 g de Perfalgan chaque 8 heures et une voie d'abord avec 500 glucosé en IV en attente par exemple.

B) Dans tous les cas et si persistance de l'hyperthermie :

1. Assurer une bonne aération de la chambre et découvrir le patient.

2. Surveiller et stimuler l'hydratation du patient

3. Utilisation l'intérêt d'une vessie de glace

Dr Madani gériatre

Hypotension orthostatique

2) PROTOCOLE DE RECHERCHEDE L'HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE

Qu'est-ce que c'est ?

L'hypotension orthostatique est définie par une baisse de la tension artérielle lors du passage de la position couchée à la position debout. Cette baisse est due à une anomalie du réflexe naturel d'adaptation de la tension artérielle.

  1. Les causes et facteurs de risque :
  • Les médicaments : neuroleptiques , antidépresseurs tricycliques , antihypertenseurs ( inhibiteurs calciques , inhibiteurs de l'enzyme de conversion , diurétiques ), phénothiazines ;
  • Hémorragie ou déshydratation) ;
  • Une hypokaliémie
  • Maladie endocrinienne : (maladie d'Addison, hypothyroïdie, phéochromocytome (tumeur de la glande surrénale) ;
  • Alitement prolongé
  • A la section chirurgicale de certains nerfs responsables du contrôle de la tension artérielle ;
  • Maladies touchant le système nerveux (tabès dorsal, syringomyélie, diabète, syndrome de Shy-Drager
  1. La prise en charge :
  • Arrêt du médicament responsable ou l'adapter ;
  • Des conseils hygiéno-diététiques : se lever lentement, éviter la position allongée trop longtemps, éviter les anxiolytiques et l'alcool ;
  • Le port de bas à varices remontant jusqu'à la ceinture ;
  • Un régime riche en sel ;
  • L'élévation de la tête du lit ;
  • En l'absence de contre-indications, un traitement par fludrocortisone est prescrit ;
  • Dans les cas sévères, certains médicaments peuvent être proposés : éphédrine , lévodopa ;
  • Le traitement de la cause lorsqu'il est possible.
  1. En pratique
  • Quand : après prescription médicale
  • Mise en œuvre :
  1. TA au repos depuis 10 min en positon couchée
  2. TA immédiate au lever
  3. TA au debout de 1 mn de station débout
  4. TA au debout de 3 mn de station débout
  5. TA au debout de 5 mn de station débout
  • CAT si positive : (si perte de 20 mm hg de TA systolique entre TA couchée et une TA suivantes, ou perte de 10 mmhg de la TA diastolique entre TA couchée et une des suivantes) →voir prise en charge

Docteur Madani-Ali Gériatre

l'insuffisance rénale chronique terminale

L'insuffisance rénale chronique terminale est fréquente chez la personne âgée. L'âge doit être pris en compte dans les décisions thérapeutiques car les traitements de substitution rénale sont associés à des contraintes importantes.  

L'insuffisance rénale aiguë chez le sujet âgé est un phénomène fréquent, et qui va se majorer du fait du vieillissement de la population française. L'insuffisance rénale aiguë du sujet âgé est favorisée par les modifications fonctionnelles du rein et le retentissement de nombreuses maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension artérielle ou les pathologies obstructives urologiques 

                                                                      

LA PAE A TRAVERS LES ANNEES 2009-2019

Version gratuite

La PAE entre  2009-2019

Question n°3 :2009

Aspects étiologiques : facteurs de risque selon les mécanismes d'un accident vasculaire.

Question n°1 : 2010

Principaux critères diagnostiques cliniques du syndrome confusionnel.

Question n°1 : 2011

Quels sont les critères diagnostiques de la démence de type Alzheimer selon le DSM-5 ?

Question n°2 : 2012

Que recherchez-vous comme étiologies les plus fréquentes de la chute ?

Question n°1 : 2013

Citez les facteurs de risque d'ostéoporose.

Question n°5 : 2014

Enoncer les facteurs favorisants ou prédisposants du syndrome confusionnel.

Question n°1 : 2015

Quels sont les germes les plus fréquents sur une pneumonie bactérienne aigue ?

Question n°1 : 2016

Citez d'autres signes cliniques non spécifiques d'insuffisance cardiaque chez la personne âgée.

Question n°2 : 2017

Citez les signes cliniques d'insuffisance cardiaque.

Question n°3 : 2017

Citez les principales étiologies de l'insuffisance cardiaque.

Question n°1 : 2018

Citez les items utilisés par le calcul du score de CHA2 DS 2 -VASc.

Question n°3 : 2019

Quels symptômes caractérisent un syndrome post-chute ?

Les cas cliniques corrigés

Version gratuite

CAS CLINIQUE NEUROLOGIQUE 

   Neurogériatrie Tome 1

Ce cas clinique a été inspiré d'une situation réelle évoquée par une collègue sur WhatsApp et rédigé par le docteur MADANI

   CAS CLINIQUE N° 1

Patient âgé de 60 ans qui présente une aphasie d'installation brutale évoluant sur un Glioblastome et un AVC avec une hémiplégie séquellaire controlatérale.

Il est hospitalisé au SSR pour réautominisation.

Le traitement actuel :

- Cortancyl pour son Glioblastome

- Lovenox 0.4 ml /j en sous cutané en préventif.

Le médecin a été interpelé pour cette aphasie d'installation brutale, elle fait appel au SAMU (15).

Une équipe de SMUR a été envoyée pour un bilan primaire, âpres le rapport au SAMU, le patient n'a pas été transféré et laisser sur place.

Nous allons tous aider le médecin pour sortir de cette situation.

Le résultat du scanner demandé par le spécialiste révélant une majoration de son Glioblastome et une image au niveau méningé sans détail donné.

Le médecin nous complète le traitement du patient : keppra 500 deux fois par jour

Une chimiothérapie en cours

Il est à noter que le patient a été transféré par le médecin et pris en charge secondairement par le spécialiste.

Les questions :

1)- Quel est la définition d'un Glioblastome ?

2)- Quelle est la définition d'une aphasie ?

3)- Quel est votre prise en charge avant d'appeler le SAMU ?

4) - Quels sont les différents diagnostics à évoquer ?

5)- Quel est l'examen de première intention à réaliser ?

6)- Le scanner cérébral est revenu avec la morphologie citée ci -dessus, quel diagnostic retenu vous ?

7)- Quel est votre diagnostic différentiel ?

8)- Quel spécialiste contactez-vous pour avis, un neurochirurgien ou un neurologue ?

9)- Quels sont les antiépileptiques de première intention ?

10)- Un mois après le patient a représenté le même tableau, quel est votre conduite thérapeutique ?

11) Quels sont les deux complications d'un Glioblastome ?

12)- Quel est examen morphologique d'urgence et quel est l'examen morphologique de référence ?

13) –Bonne amélioration, à la sortie, le patient vous demande est ce qu'il peut reconduire sa voiture, quelle est votre repose documentée ?

LES MALADIES NEURODEGENERATIVES

La maladie à corps de Lewy,

La maladie à corps de Lewy (MCL) est la troisième maladie neurodégénérative la plus courante, après la maladie d'Alzheimer et la maladie de Parkinson. Cette maladie est caractérisée par la présence anormale de dépôts de protéines appelés corps de Lewy dans le cerveau. Ces dépôts entraînent la détérioration des cellules cérébrales et, par conséquent, des symptômes moteurs et cognitifs.

La MCL se manifeste par des symptômes parkinsoniens tels que des tremblements, une rigidité musculaire, des problèmes d'équilibre et de coordination. Cependant, contrairement à la maladie de Parkinson, les patients atteints de MCL présentent également des symptômes cognitifs, notamment des troubles de la mémoire, de l'attention et de la pensée abstraite. Ces symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, rendant le diagnostic difficile.

D'autres symptômes courants de la MCL comprennent des hallucinations visuelles (voir des choses qui ne sont pas réelles), des fluctuations cognitives (périodes de confusions mentales), des troubles du sommeil, des cauchemars récurrents et des troubles du comportement, tels que l'agitation, l'apathie ou l'irritabilité.

Le traitement de la MCL vise à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie des patients. Il repose généralement sur une approche multidisciplinaire impliquant des médicaments pour contrôler les symptômes moteurs et cognitifs, ainsi que des approches non médicamenteuses, telles que la thérapie occupationnelle et la physiothérapie, pour aider à maintenir les capacités fonctionnelles.

Il est également important de fournir un soutien émotionnel aux patients atteints de MCL et à leurs proches, car cette maladie peut être difficile à vivre sur le plan psychologique. Les groupes de soutien et les ressources spécialisées jouent un rôle crucial dans le maintien de la qualité de vie des personnes atteintes de cette maladie.

Cours complet (formation complète)

La dégénérescence corticobasale (DCB)

La dégénérescence corticobasale (DCB) est une maladie neurodégénérative rare qui affecte le cerveau et les régions adjacentes. Elle se caractérise par une dégénérescence progressive des neurones dans le cortex cérébral (la couche externe du cerveau) et les structures sous-corticales, telles que le striatum et le tronc cérébral.

Les symptômes de la DCB peuvent varier d'une personne à l'autre, mais ils incluent généralement des problèmes moteurs tels que la rigidité musculaire, les mouvements anormaux (tremblements, secousses) et la perte de coordination. Les troubles cognitifs sont également courants, tels que la diminution de la mémoire, des difficultés de langage, de la confusion et des problèmes d'attention.

La cause exacte de la DCB n'est pas encore connue, mais des recherches suggèrent qu'elle pourrait être liée à une accumulation anormale de protéines tau dans le cerveau, formant des grappes appelées "corps corticaux basaux". Les facteurs génétiques jouent également un rôle, bien que la maladie soit souvent sporadique et non héréditaire.

Il n'existe actuellement aucun traitement curatif pour la DCB, et les options thérapeutiques visent principalement à soulager les symptômes et à améliorer la qualité de vie du patient. Cela peut inclure des médicaments pour contrôler les mouvements anormaux, la physiothérapie pour améliorer la mobilité et l'ergothérapie pour aider les patients à accomplir leurs activités quotidiennes.

Le syndrome cortico-basal  est une maladie neurodégénérative caractérisée par une combinaison de symptômes somatiques et cognitivo-comportementaux. 

A)- Au niveau somatique, les patients présentent un syndrome parkinsonien asymétrique, qui est résistant au traitement par la dopa. Ils peuvent également présenter des tremblements posturaux ou de repos, des dystonies segmentaires et des myoclonies focales. Les troubles de l'équilibre et de la marche ainsi que le syndrome pyramidal sont également fréquents.

B)- Au niveau cognitivo-comportemental, les patients peuvent présenter diverses formes d'apraxies unilatérales, des troubles visuospatiaux, des anomalies du schéma corporel, des troubles du langage et des comportements de type fronto-temporal. Des troubles de l'humeur peuvent également être observés. Cette maladie est complexe et nécessite une prise en charge pluridisciplinaire pour améliorer la qualité de vie des patients.